Le taux appliqué à l’installation de panneaux photovoltaïques pour les particuliers évolue. Il passe de 20 % à 5,5 %. Un changement qui est cependant lié à une contrainte : la mise en place d’un système de pilotage.
Publié le 16 octobre 2025 par Estelle Guiton
Promouvoir l’installation de panneaux photovoltaïques
La mesure est passée in extremis en septembre 2025 : l’installation de panneaux photovoltaïques bénéficie depuis le 1er octobre d’une TVA réduite à 5,5 %. Cela concerne tous les nouveaux équipements de moins de 9 kWc, c’est-à-dire ceux généralement mis en place par les particuliers. Avant cette date, elle était de 10 % pour les appareils d’une puissance maximale de 3 kWc et de 20 % au-delà.
Ce dispositif s’applique d’ailleurs autant aux particuliers qu’aux professionnels, simplement basé sur la puissance. L’occasion de promouvoir de nouveau ces solutions de production d’électricité avec, derrière, l’idée de l’autoconsommation. En effet, la mesure – favorable – est aussi associée à une nouvelle contrainte pour en bénéficier : l’installation d’un système de pilotage.
Favoriser l’autoconsommation de l’électricité produite
Ainsi, pour bénéficier de ce nouveau taux de TVA, les équipements doivent répondre à différents critères. Le premier concerne la puissance limitée à 9 kWc. Ils intègrent aussi une donnée environnementale en restreignant leur empreinte carbone à 530 kgCO2 eq/ kWc. De la même façon, une limite est mise sur leur teneur en métaux lourds.
Il prévoit donc la pose d’un système de gestion de l’énergie (EMS). Celui-ci sert à collecter et piloter les données de production et de consommation en temps réel. Fonctionnant sur un principe proche de celui d’un thermostat intelligent, il permet d’optimiser la consommation d’électricité et améliorer l’autoconsommation en modulant la production selon les besoins et en ajustant le fonctionnement des appareils pour éviter la perte de l’énergie produite en surplus.
Réduire le recours à l’énergie extérieure
L’idée est ainsi de limiter pour les foyers le recours à l’achat d’électricité, privilégiant l’autoconsommation grâce à ce système d’aide. Cette avancée prolonge l’orientation prise afin de diminuer les dépenses énergétiques et le recours à des sources externes. Cela implique d’opter pour des systèmes interopérables pour permettre le pilotage de l’ensemble des équipements actuels et futurs.
Une mesure qui semble d’ailleurs faire l’unanimité du côté des professionnels avec une vigilance mise, celle de la performance des équipements installés. En effet, derrière la question financière, c’est aussi la volonté de réduire la dépense énergétique et la perte des énergies produites qui est mise en avant. Deux critères favorables aux foyers et aux petites entreprises en généralisant des équipements de pilotage qui ont déjà fait leurs preuves. Et en impliquant de nouvelles façons d’envisager le fonctionnement de l’installation.