L’éclairage extérieur est désormais devenu une question essentielle en lien avec les économies d’énergie. Son installation implique des éléments indispensables pour maximiser son fonctionnement. C’est le cas de l’interrupteur crépusculaire pour automatiser la mise en route.
Publié le 11 décembre 2025 par Estelle Guiton
L’éclairage en relais de la lumière naturelle
Si l’on évoque souvent la question de l’éclairage nocturne dans les villes et villages, il est une donnée qui, elle, ne varie pas : sa mise en route. Depuis longtemps automatisée, elle a dépassé le simple cadre de l’allumage à heure fixe pour désormais suivre l’évolution de la luminosité.
Allumer ni trop tôt ni trop tard pour garantir le confort urbain, tout en réalisant des économies d’énergie, c’est tout l’enjeu des interrupteurs crépusculaires. Ceux-ci sont adaptés pour l’éclairage d’espaces aussi divers que les jardins, les rues, les routes. Leur principe permet la mise en service des lampadaires et bornes d’éclairage d’une zone définie basée sur la luminosité extérieure. Ces équipements sont principalement utilisés par les municipalités pour les rues, les parcs, mais ils trouvent aussi un usage dans les entreprises et usines en automatisant l’allumage. Une bonne solution pour sécuriser les déplacements des salariés, que ce soit le matin ou le soir.
Un équipement en complément, sans modification de l’installation existante
Le principe de l’interrupteur crépusculaire est de déclencher les éclairages lorsque la luminosité extérieure calculée en lumens ou lux descend en dessous d’un seuil prédéfini. Inversement, quand la luminosité dépasse le niveau défini, l’éclairage s’éteint. L’installation se place entre le disjoncteur divisionnaire et la cellule photo-électrique placée en extérieur. Celle-ci permet de définir le niveau de lumens.
Il existe deux types d’équipements : une version analogique et un modèle numérique. Le premier permet de régler la sensibilité lumineuse, mais aussi de définir des plages de fonctionnement. Cela évite les allumages intempestifs liés à des phénomènes particuliers comme les éclairages des voitures ou les éclairs.
La version numérique permet, quant à elle, un réglage plus précis. Elle intègre une minuterie avec la possibilité de définir les jours de marche. Par exemple, on peut exclure du champ de fonctionnement les week-ends ou jours fériés. La technique est notamment adaptée pour le secteur tertiaire ou les vacances pour un établissement scolaire.
Des équipements complémentaires pour maximiser les économies
L’interrupteur crépusculaire rejoint donc les équipements indispensables pour améliorer le confort des personnes en extérieur, tout en effectuant des économies d’énergie. Son fonctionnement permet ainsi de tenir compte de la luminosité ambiante en lieu et place d’un éclairage à heure fixe qui ne correspond pas toujours aux besoins réels.
Il vient aussi en complément d’autres équipements qui prennent ensuite le relais. C’est notamment le cas de la coupure de l’éclairage sur les plages de nuit. Cette solution est retenue par de nombreuses municipalités depuis quelques années, permettant de réduire la facture d’électricité. Elle a désormais trouvé une autre fonction complémentaire pour conserver le bien-vivre des lieux la nuit : l’éclairage déclenché à distance par les utilisateurs. Le principe est simple : le passant se connecte sur un site dédié et lance l’éclairage d’une zone spécifique pour couvrir ses déplacements de nuit en toute sécurité.