Le Plan Bâtiment Durable a rendu son rapport concernant la sobriété énergétique pour le secteur résidentiel. Il en ressort un effort efficace qui doit être poursuivi pour répondre aux objectifs fixés sur les prochaines années.
Publié le 9 avril 2024 par Estelle Guiton
Continuer la mobilisation sur la sobriété énergétique
Avec la crise énergétique de 2022-2023, la question de l’énergie est devenue cruciale. En même temps qu’il créait un bouclier tarifaire, l’État a aussi mis en place des outils d’étude pour observer les comportements et les bénéfices issus des différentes actions. C’est dans ce cadre qu’a agi le Plan Bâtiment Durable. Un an après, il publie son rapport sur la sobriété énergétique dans le secteur résidentiel.
Le document vient à la fois faire le bilan des actions menées durant cette période et identifier les leviers à pérenniser, cette fois pour répondre aux objectifs fixés par le gouvernement. Cela se traduit par trouver les solutions pour ancrer les habitudes et actes sur le long terme.
Des gestes à l’échelle privée, efficaces au niveau national
Le rapport relève l’importance de la sobriété dans la limitation de la crise énergétique, mais aussi son rôle futur, plaçant ces actions parmi les quatre leviers pérennes de la transition énergétique et de la stratégie bas carbone de la France. Au total, le secteur résidentiel consomme en moyenne 472,8 TWh, soit un tiers des dépenses énergétiques dans le pays.
Selon les données de RTE, la poursuite de gestes simples pour réduire les consommations devrait permettre d’économiser jusqu’à 25 TWh d’électricité en 2035. Ces chiffres vont donc dans le bon sens, permettant d’envisager le respect de l’objectif annoncé pour 2050 : une diminution de 40 % de la consommation finale d’énergie.
Des actions à mieux définir pour plus d’efficacité
Toutes ces données ont été obtenues par le recoupement de différentes études et chiffres produits par les commissions et organismes, ou via la réalisation d’enquêtes auprès des ménages, mais également des bailleurs publics et privés pour déterminer les nouvelles habitudes de consommation et pratiques des Français.
Reste désormais à capitaliser les bonnes méthodes. En cela, le Plan Bâtiment Durable fournit les premières pistes. Il doit continuer d’agrémenter ses résultats pour définir les bons gestes et poursuivre la mobilisation. En effet, ces données impliquent aussi une prise de conscience dans l’importance de maintenir les habitudes sur le long terme, en lien avec la création et le développement des écogestes.
Ainsi, les premiers constats sont issus d’actions volontaires, conséquences directes de la question du coût de l’énergie au cours de ces derniers mois. Désormais, la réflexion va devoir évoluer pour raisonner en matière de protection de l’environnement. Cela passe par la nécessité de poursuivre les actions sans se relâcher, à l’échelle des professionnels comme des particuliers. En effet, chaque petit geste revêt une importance essentielle pour tâcher d’influer sur le futur.