La loi votée le 19 mars 2015 impose aux bâtiments situés dans une zone commerciale de se doter d’une toiture végétalisée. À défaut, ils doivent prévoir l’installation, sur cette même surface, d’équipements de production d’énergie renouvelable.
Publié le 3 avril 2015 par La Rédaction
Le toit, dédié à l’environnement
La toiture prend plus que jamais ses fonctions de cinquième façade, d’autant plus sur les bâtiments commerciaux. Ainsi, une loi votée à l’Assemblée le 19 mars 2015 impose aux bâtis construits dans une zone commerciale d’intégrer un toit végétalisé, en totalité ou partiellement.
Si le projet ne permet pas cette installation, il doit alors prévoir la mise en place, toujours sur le toit, d’un équipement de production d’énergies renouvelables, par exemple avec la pose de panneaux photovoltaïques ou d’éoliennes.
Entrant dans le cadre de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, cette mesure a pour idée de réinstaller la nature dans les zones urbaines et permettre, du fait des grandes surfaces concernées, le rafraîchissement de volumes d’air importants.
L’atout des toits végétalisés mis en avant
Outre cet aspect visant à tempérer les espaces, c’est aussi l’idée d’une meilleure régulation et filtration des eaux de pluie qui est mise en avant. Dans son principe, la toiture végétale permet en effet d’absorber celles-ci en réduisant le ruissellement et l’action des bassins de rétention. Dans le même temps, elle apparaît comme une solution de renforcement de l’isolation du bâti. Un atout qui, en plus d’être écologique, pourrait donc séduire les constructeurs lors de l’élaboration des projets.