Le diagnostic de performance énergétique a changé ses critères d’étude depuis le 1er juillet 2021. Ce changement s’inscrit dans la volonté d’aboutir à une rénovation importante des habitats pour les rendre moins énergivores.
Publié le 9 juillet 2021 par La Rédaction
Un document opposable et non plus simplement indicatif
Que ce soit en vue d’une vente, d’une location ou pour préparer la rénovation d’un logement, le diagnostic de performance énergétique est devenu un classique. Il se renouvelle depuis le 1er juillet 2021 afin d’adopter une méthode de vérification du logement plus précise, et non plus basée sur les factures de consommation.
L’objectif est ainsi d’aboutir à un contrôle plus poussé avec une notation du bâti issue sur sa réalité constructive. Il doit notamment prendre en compte les matériaux en place et les équipements installés, par exemple pour le chauffage. Ce nouveau DPE deviendra également obligatoire dans les annonces immobilières à compter du 1er janvier 2022. Il devra aussi présenter des recommandations de travaux pour améliorer la note donnée. Il reste toujours valable 10 ans.
Un meilleur classement des habitations
Avec ce nouveau DPE, il est clairement fait la chasse aux logements énergivores afin d’obtenir la rénovation des moins bien notés. D’ailleurs, la location des biens immobiliers F ou G devrait être interdite à l’horizon 2028.
Autant dire que les améliorations deviendront quasi incontournables pour tirer bénéfice de son habitat, que ce soit grâce à sa vente ou à sa location.