Le BTP n’échappe pas à la contrefaçon. En effet, les matériaux contrefaits se retrouvent de plus en plus souvent sur le marché des équipements et, par extension, sur les chantiers. Que ce soit les outils ou les produits, tous connaissent cette même tendance, imposant désormais la plus grande prudence.
Publié le 25 février 2013 par La Rédaction
Le BTP non épargné par la contrefaçon
Les produits viennent principalement d’Asie, avec des dangers bien réels. Ainsi, les matériaux contrefaits apparaissent désormais de plus en plus fréquemment sur les chantiers, nécessitant la plus grande vigilance, y compris du côté de la maîtrise d’œuvre.
La FFB vient d’ailleurs de dresser la liste des produits de contrefaçon les plus souvent rencontrés. Parmi eux, on retrouve les équipements électriques, que ce soit les prises de courant, les interrupteurs ou les disjoncteurs, mais aussi les matériaux de construction tels que les portes, les isolants, les vitrages, ou encore les détecteurs de fumée, sans compter l’outillage et les éléments de sécurité, également concernés.
L’impact de cette contrefaçon sur la construction peut alors rapidement devenir important, influant sur la qualité des ouvrages et, par extension, pouvant être source de sinistres.
Un indicateur de contrefaçon : le prix
En 2011, la contrefaçon a représenté une somme de 1,5 milliard d’euros rien que pour le BTP, avec une tendance à la progression. La faute est à rechercher principalement du côté du e-commerce, mais également du fait du manque de vigilance des entreprises. Les solutions pour se méfier de ces contrefaçons passent notamment par un indicateur clé : le prix.
Outre la provenance, le coût anormalement bas d’un produit doit en effet inciter à la prudence, d’autant que ceux-ci disposent d’un cours connu des professionnels. La recherche d’une construction à bas prix expose donc d’autant plus à l’utilisation de produits contrefaits, souvent synonymes d’une qualité inférieure et d’un risque de sinistres plus important sur le bâti.