La sécheresse a des effets multiples, et pas seulement sur les personnes. L’immobilier est en effet toujours fortement touché. Le sinistre bâtiment varie suivant la nature du terrain et les conséquences peuvent être spectaculaires, se traduisant par d’importantes fissures pouvant menacer toute la structure.
Publié le 30 juin 2011 par La Rédaction
Les conséquences de la sécheresse sur les bâtiments
Températures en dents de scie et records battus, d’avis d’experts, l’été 2011 s’annonce caniculaire. Si les organismes humains souffrent de cet état, la situation est identique pour les bâtiments. Un précédent reste d’ailleurs dans toutes les mémoires et à jamais comme la référence en la matière : 2003. Cette année-là, plus de 8.000 communes s’étaient déclarées en état de catastrophe naturelle en raison du nombre de sinistres bâtiments constatés dans les mois suivant la période estivale.
La sécheresse a en effet des conséquences très importantes sur la stabilité de certaines structures, notamment avec l’apparition de fissures. C’est d’ailleurs principalement le cas sur les terrains argileux, même si cette situation se retrouve aussi sur d’autres terres.
Les fissures, premiers témoins des effets de la sécheresse
L’argile est la plus touchée par les phénomènes de canicule en raison de son pouvoir de retrait et de gonflement, responsable des mouvements de la construction. Ainsi, la première trace visible des effets de la sécheresse sur un bâtiment se manifeste par l’apparition de fissures en façade, souvent obliques. Celles-ci peuvent également apparaître sur les cloisons intérieures avec une ouverture des murs conséquente. Les portes et fenêtres subissent, elles, un phénomène de distorsion, et les éléments jointifs tels les garages, les balcons ou les terrasses connaissent un décollement entre les façades.
Pareils phénomènes conduisent à la déclaration en catastrophe naturelle et à la prise en charge des travaux par les assurances à ce titre.
La canicule est donc une importante cause de sinistre bâtiment, avec des conséquences pouvant engager la solidité de chaque bâtisse concernée. Les solutions pour endiguer ce phénomène restent, dans le même temps, limitées.