L’Institut négaWatt et Dorémi se sont intéressés aux solutions les mieux adaptées pour permettre le financement de travaux de rénovation des logements complets et surtout efficaces. Les conclusions de l’étude confiée au cabinet Deloitte ont été publiées avec plusieurs idées pour alléger le restant à payer.
Publié le 14 février 2022 par Estelle Guiton
Un financement des travaux énergétiques toujours difficile
Les aides pour rénover son logement sont bien là. Pourtant, elles amènent encore souvent à des travaux trop peu significatifs et performants. La raison ? Les opérations menées ne conduisent qu’à une rénovation partielle. En cause, les dépenses à engager et ce malgré les aides de l’État. Selon l’ADEME, ce sont ainsi 75 % des rénovations énergétiques qui n’aboutissent à aucune amélioration du logement.
Si les aides prennent en charge une partie des frais, le restant dû est souvent au-delà des sommes que les ménages peuvent investir. Le coût de ces travaux est aujourd’hui estimé à 550 €/m². Pour aider les particuliers, une étude confiée au cabinet Deloitte par l’Institut négaWatt et Dorémi propose plusieurs solutions de financement.
Des propositions pour aider la rénovation
En effet, la capacité d’endettement est insuffisante dans beaucoup de cas pour permettre aux foyers de réaliser des rénovations globales et donc réellement performantes. L’une des idées mises en avant est de prendre en compte dans la capacité d’endettement les économies d’énergie à venir.
L’autre solution serait la création d’un prêt de type éco-PTZ rénovation. Celui-ci serait non plus lié à un montant forfaitaire (aujourd’hui limité à 30 000 €), mais calculé sur la superficie de l’habitat en intégrant en base un coût de travaux de 550 €/m². Le cabinet propose aussi un allongement de la durée d’emprunt, portée de 15 à 25 ans. Autant de solutions qui pourraient permettre d’étaler la dépense et donc rendre ces travaux plus accessibles.