Le baromètre Velux de l’habitat sain s’est intéressé à l’impact de la rénovation des constructions, à la fois d’un point de vue économique et écologique. Les conclusions mettent en avant le renforcement de l’idée de bien-être.
Publié le 22 décembre 2017 par La Rédaction
Le confort de vie avant les économies d’énergie
Le bien-être dans le logement est au centre de toutes les observations depuis quelques années. Longtemps délaissé, il est aujourd’hui pris en compte dans les projets de construction. Une démarche qui concerne également les rénovations et qui émane d’abord d’une demande des habitants. C’est aussi ce qui ressort du dernier baromètre Velux de l’habitat sain. Selon les résultats publiés, c’est l’amélioration du confort de vie qui est mis en avant par les répondants (65 %), devant les économies d’énergie, pour engager les travaux.
Or, les logements en attente de rénovation restent nombreux en France, sur un parc immobilier qui appartient pour 82 % à des propriétaires privés. Les premières évolutions nécessaires concernent l’isolation, tandis que plus de la moitié rencontrent des problèmes d’humidité.
Des conséquences au-delà de la seule question environnementale
Tandis que le gouvernement a fait de la rénovation immobilière une priorité nationale, la non-rénovation des constructions a un autre impact, celui de l’insalubrité qui influe aussi sur la santé. Pour preuve, selon les chiffres diffusés, les personnes en situation de précarité énergétique présentent des problèmes de santé deux fois plus fréquents. Ceux-ci affectent majoritairement la respiration.
La rénovation des bâtis a donc un impact plus important que la seule donnée économique. Un constat qui amène un autre sens aux travaux à réaliser et au retard pris en la matière face à un parc immobilier vieillissant.