Annoncés comme les constructions de demain, les modèles de smart buildings se développent pas à pas. Ils prennent aujourd’hui de nouvelles orientations pour rendre les bâtiments toujours plus intelligents et pratiques pour leurs utilisateurs.
Publié le 26 mars 2019 par La Rédaction
Le nom est devenu familier sans pour autant connaître l’essor qui lui était promis. Les smart buildings font ainsi toujours parler d’eux. Imaginés pour être communicants, ils doivent encore se développer, en lien avec l’arrivée des nouveaux équipements connectés installés dans les bâtis. Cette idée a une contrainte, celle d’imposer la mise en place de réseaux raccordés entre eux pour créer une interconnexion efficace.
C’est cette orientation que prennent désormais les nouveaux projets, étendant la définition jusque-là réservée aux seuls bâtiments intelligents à l’échelle de villes entières. Le smart city prend ainsi doucement ses marques et pourrait bien représenter un futur proche pour offrir d’autres services. Cela s’accompagne d’autres attentes, allant dans le sens d’une diminution des consommations et du respect de l’environnement.
Des projets limités qui montrent la voie
Le smart building poursuit donc son avancée, même si cela se fait progressivement. Pour preuve, cette idée de construction demeure de l’avis des experts toujours en devenir. En quelques années, la définition a aussi évolué, passant de projets individualisés à une vision beaucoup plus large afin d’exploiter au mieux les capacités données par l’intelligence artificielle.
Aujourd’hui, la gestion technique des bâtiments (GTB) tend à se généraliser, avec une forte croissance sur la seule année 2018 (+3,5 %). Elle représente un marché de 75 millions d’euros en France. L’autoconsommation reste dans le même temps réduite, notamment avec des installations photovoltaïques qui doivent se développer. Ainsi, les smart buildings sont encore trop souvent limités à des projets pilotes. Pourtant, ces réalisations apparaissent toujours comme montrant la voie aux futures constructions.
Un avenir prometteur encore à dessiner
Le smart building devrait alors laisser place au concept de smart city. La mise en commun des équipements dépasserait le cadre du bâti pour s’étendre à un quartier ou toute une ville. Partage des surplus d’énergie, développement des réseaux et solutions de communication devraient constituer les prochains défis, tout en s’associant à ce qui est déjà en place. Cela concerne le contrôle à distance des installations et l’optimisation des dépenses énergétiques, tout en protégeant l’environnement. La réalité augmentée pourrait aussi investir ces nouveaux espaces pour aider dans les travaux d’entretien et proposer un lien plus étroit entre les domaines privatifs et les lieux de travail. Un changement de taille qui influera, à n’en pas douter, sur les habitudes de vie.
Toutes ces évolutions passent toutefois par un élément qui reste encore à améliorer, la sécurité des données. Cela devrait se traduire par la mise en place de partenariats pour structurer cette branche. Cette organisation est aujourd’hui essentielle : les grands acteurs de la construction envisagent le 100 % connecté pour leurs logements dès 2021…