Le béton cellulaire a fait ses preuves dans la construction. Permettant la réalisation d’habitats et capable d’un port de charge important, il est à la fois très résistant, étanche aux flammes et aux fumées. Il forme ainsi un rempart efficace et est utilisable dans les ERP.
Publié le 22 janvier 2021 par La Rédaction
Une protection au feu passive adaptée aux grandes surfaces
Protection contre le feu rime avec mise en œuvre de revêtements et éléments constructifs spécifiques. Parmi les matériaux employés figure le béton cellulaire. Celui-ci a largement fait ses preuves dans cette protection. Il bénéficie d’une résistance mécanique élevée, avec un point de fusion à environ 1200°C.
Considéré comme incombustible, il bénéficie d’un classement A1. Sa minéralité le rend étanche aux flammes et aux fumées. Elle a aussi pour effet de limiter l’élévation des températures en cas d’incendie. D’autre part, le béton cellulaire ne dégage aucun gaz toxique ou inflammable. Xella avec la marque Ytong propose des solutions adaptées à la réalisation de murs coupe-feu, notamment avec des éléments de grand format.
Une maçonnerie armée pour les grandes hauteurs et largeurs
Ytong intègre des éléments aux formats élargis. C’est le cas du produit Gigabloc 15 qui affiche une dimension de 120 x 62,5 cm. Cette solution est conçue pour la réalisation de façon traditionnelle de murs coupe-feu de grande taille, sans nécessiter la mise en place de poteaux intermédiaires. La manipulation est facilitée par le poids modéré des plaques.
Cette solution est aussi résistante à la pression des lances à incendie, évitant d’importants dommages au bâti en cas d’intervention dans la lutte contre le feu. Ces nombreux atouts en font une technique idéale contre les flammes, utilisable pour la construction de lieux recevant du public.