La piscine naturelle se développe depuis plusieurs années, évitant l’emploi de produits toxiques pour son entretien et le maintien de la bonne qualité de son eau. D’un fonctionnement simple, cette solution allie toutefois avantages et inconvénients, à connaître avant de se lancer dans sa réalisation.
Publié le 28 août 2015 par La Rédaction
Une piscine au coeur de l’écosystème
Quoi de plus agréable que de se baigner en plein cœur de la nature ? En ce point, la piscine naturelle trouve un public nombreux, ne nécessitant qu’une simple déclaration de travaux pour en profiter dans son jardin. Son principe est d’employer les plantes pour sa filtration et garantir la qualité de son eau de baignade. Derrière ce fonctionnement schématique, se cachent toutefois une mise en oeuvre précise et quelques bonnes règles d’utilisation pour en conserver la performance.
Ainsi, cette installation de bassin biologique nécessite en moyenne une occupation au sol représentant le double de la superficie de baignade. En effet, la partie centrale réservée à celle-ci s’accompagne d’une autre zone en périphérie garantissant la filtration. Elle est elle-même complétée d’un espace d’oxygénation de l’eau assurée par des plantes ou par une chute d’eau offrant une exposition de l’eau aux UV naturels.
Le cheminement de l’eau entre chaque bassin se fait à l’aide d’une pompe fonctionnant en continuité, à l’inverse d’une piscine chlorée qui ne fonctionne que par intermittence.
Une eau ne dépassant pas les 24°C
La piscine présente certains points communs avec un équipement traditionnel. Ainsi, la construction de chaque bassin se fait en béton avec, pour celui de baignade, la pose d’un liner. Celui-ci s’abîmera moins vite en raison de l’absence de produits, permettant d’éviter son remplacement tous les 10 ans. Il existe aussi, désormais, des bassins en kit simplifiant l’installation.
L’entretien utilise de la même façon un robot ou un aspirateur pour les parois. Cette opération est à mener en toute saison, y compris en hiver. Mais cet ensemble est aussi soumis à une évaporation plus importante, imposant de revoir régulièrement le niveau de l’eau.
Enfin, autre point et non des moindres, cette installation également adaptée aux bassins publics, impose une eau limitée à 24°C pour éviter le développement de bactéries. Une température qui, si elle est adaptée à beaucoup, semblera bien froide à d’autres…