La tour Loiret située dans le 13e arrondissement de Paris s’offre un lifting et prend de la hauteur. L’édifice est désormais la plus grande surélévation en bois d’Europe et en profite pour changer de nom en devenant la nouvelle tour Watt.
Publié le 19 janvier 2022 par La Rédaction
Une réhabilitation de l’ensemble du bâti
Les immeubles anciens, construits dans les années 1970, sont rares à échapper au même syndrome : la présence d’amiante dans leur structure. La tour Loiret, implantée dans le 13e arrondissement de Paris et érigée en 1973, a elle aussi dû faire face à cette difficulté. La suppression de cette matière dangereuse décelée en façade et dans les zones privatives a été l’occasion d’une vaste opération de réhabilitation.
Ces travaux ont conduit à l’agrandissement du bâtiment en lui donnant de la hauteur. Ainsi, la tour accueille quatre nouveaux étages en bois la faisant flirter avec les 50 mètres. Ce choix a surtout été la possibilité de créer une terrasse commune, mais également de ré-agencer l’intégralité des espaces pour leur apporter tout le confort moderne.
Une extension sur les côtés
Cette élévation a été permise par la structure de la tour Loiret. En effet, celle-ci s’est avérée fortement tramée avec un dosage béton important, suffisant pour supporter les charges supplémentaires amenées par les quatre nouveaux étages.
Mais la tour ne s’est pas contentée de prendre de la hauteur. Elle s’est aussi élargie avec la création d’extensions sur 8 niveaux. Toutes ces avancées ont eu un autre effet, celui d’améliorer sa performance. Ainsi, l’immeuble a obtenu l’étiquette énergétique B, notamment grâce à une réduction de plus de 70 % de ses consommations d’énergie primaire.