Avec la disponibilité moindre de terrains, l’architecture a aujourd’hui matière à s’exprimer pour trouver des solutions de construction à la fois originales, performantes et adaptées aux particularités de chaque. Cela a, en ville, pour effet de voir se développer des maisons individuelles hautes comprenant 2 ou 3 étages. L’idée est ainsi de gagner de la superficie verticalement.
Publié le 11 décembre 2012 par La Rédaction
Une architecture haute, adaptée à la ville
Démolir pour reconstruire est devenu un phénomène de plus en plus courant en ville. La rare disponibilité des fonciers en est à l’origine. Reste que le format des échoppes, aussi stylées soient-elles, ne correspond plus guère aux envies d’espace des constructions modernes, qui tendent aussi aujourd’hui vers un habitat BBC.
Le bon compromis, désormais de plus en plus utilisé, est de prévoir une réalisation individuelle sur plusieurs niveaux. Deux ou trois étages s’imposent ainsi progressivement, venant gagner en hauteur les m² inexistants en largeur. Dans le même temps, ces nouveaux habitats se veulent aussi performants, notamment en matière d’isolation, pour s’approcher des constructions labellisées.
Pour donner vie à ces nouveaux habitats, la structure en bois est aussi devenue la règle. Préfabriquée en usine, elle permet à la fois de s’adapter aux particularités du terrain, tout en offrant un chantier rapide, sans surcoût excessif au vu des contraintes. Les performances thermiques sont, pour leur part, bien présentes, avec la mise en place des derniers équipements.
La maison tour, imaginée à Clamart
Ce type de construction a notamment vu le jour à Clamart. Devant s’adapter à la contrainte d’un terrain d’une largeur de seulement 8,50 m en façade, situé entre une construction ancienne et une réalisation moderne, l’habitat imaginé s’est installé sur 2 étages. Dans le même temps, il a été pensé pour offrir à la fois des espaces lumineux et pour bénéficier d’une bonne performance énergétique. Ainsi, orientée nord-est, la façade sur la rue ne présente que peu de fenêtres. Les pièces à vivre sont toutes côté jardin afin de profiter d’une luminosité plus favorable.
Cette dernière est d’ailleurs un élément clé de cette maison bioclimatique. L’escalier central est entièrement vitré pour permettre à la lumière d’entrer dans chaque pièce et, inversement, afin de profiter de l’éclairage naturel de celles-ci. Pour protéger du soleil, des brise-soleil ont aussi été mis en place. Afin de compléter l’installation, le chauffage est alimenté par une chaudière à condensation.
Même si le projet ne bénéficie pas du label BBC, il a tout de même pour atout de combiner à la fois l’esthétisme de ses formes aux autres notions essentielles d’habitabilité, de luminosité et de confort de vie.