Les bâtiments logistiques s’orientent vers une démarche écologique. Pour y parvenir, le Gouvernement et les acteurs du secteur s’entendent autour d’une charte afin de prendre en compte l’environnement et rendre moins sensibles ces implantations.
Publié le 30 août 2021 par La Rédaction
Une charte d’engagement volontaire
La contestation des riverains et des municipalités accompagne fréquemment les projets d’implantation de bâtiments logistiques. Dimensions hors normes, destruction des équilibres naturels sont les premiers reproches faits à ces ensembles, il faut le reconnaître, bien souvent avec raison.
Tandis que ces structures sont amenées à se développer, il devenait urgent de trouver un compromis satisfaisant. Pour y parvenir, les acteurs de la filière et le Gouvernement s’entendent sur une charte volontaire sur 6 ans afin de responsabiliser les professionnels et agir sur l’artificialisation des sols.
La prise en compte environnementale des nouveaux projets
Pour cela, les signataires de la charte s’engagent, pour les permis déposés à compter du 1er janvier 2022, à privilégier des installations sur des friches existantes. Les projets devront aussi prévoir l’infiltration de 100 % des eaux de pluie au plus près de leur chute. Autre demande : des haies champêtres devront être plantées en périphérie.
D’autres données écologiques sont intégrées à cette charte. Celle-ci précise notamment l’engagement par les professionnels de couvrir 50 % de la surface de toiture avec des panneaux solaires. De même, il va être établi un référentiel de calcul et d’évaluation des émissions de gaz à effet de serre des entrepôts pour mieux définir leur impact environnemental.