Le puits de lumière est de plus en plus utilisé pour venir éclairer les pièces noires. Son installation est rapide pour un niveau de performance élevé grâce à ses éléments réflecteurs, amenant une luminosité largement supérieure à la mise en œuvre d’une fenêtre simple.
Publié le 24 mai 2013 par La Rédaction
Un nouvel apport de lumière
Exit l’éclairage artificiel. Si les solutions à économie d’énergie se sont développées ces dernières années, d’autres technologies permettent aujourd’hui un apport de luminosité performant dans chaque pièce, y compris dans les salles sans fenêtres ou mal éclairées, que ce soit une buanderie, une cuisine ou même un salon, sans nécessiter d’avoir un accès direct à une source de lumière extérieure.
Ainsi, le puits de lumière s’apprécie de plus en plus, matérialisé par une verrière, ou, plus fréquemment présenté sous forme de dôme. Celui-ci a la particularité d’être d’un diamètre peu important, intégrant un réflecteur pour orienter la luminosité à l’intérieur du conduit menant à la pièce à éclairer. Avec ce procédé, l’intensité lumineuse est également beaucoup plus forte.
Différents matériaux pour la réalisation des puits de lumière
Pour renforcer la lumière dans la pièce, certains équipements intègrent aussi des prismes pour capter les moindres sources lumineuses, y compris dans des angles faibles. L’avantage de cette solution est de permettre de réfléchir chaque rayon et de le transmettre à l’intérieur du logement afin de gagner en luminosité et donc de réduire le besoin d’éclairage artificiel.
Ces conduits de lumière sont aujourd’hui disponibles en trois matériaux : le verre, le polycarbonate et l’acrylique. Ce dernier est le plus répandu. Il offre une solidité proche du verre, lui assurant de résister aux intempéries, tout en laissant passer plus de 99 % de la lumière captée.
Les dernières innovations permettent également l’installation d’équipements filtrant les rayons UVA et UVB pour plus de confort dans l’habitat.