Les constructions imprimées connaissent un élan sans précédent avec, pour chaque projet, le franchissement d’un nouveau cap. Viliaprint fait partie des expérimentations récentes à taille réelle. Portée par Plurial Novilia, filiale du groupe Action Logement, elle prévoit la création de 5 maisons en T4 à Reims.
Publié le 14 novembre 2018 par La Rédaction
Le projet nantais Yhnova a ouvert la voie en imprimant en plusieurs heures une maison à l’échelle réelle. Cette initiative a montré l’étendue des compétences françaises en la matière, faisant de la réalisation 3D une solution d’avenir dans le secteur de la construction. Les avancées sont rapides, annonçant dès à présent le futur de la construction au cours des prochaines années. Les projets et les prototypes sous cette technologie ne cessent d’ailleurs de se multiplier.
Parmi les actions lancées figure l’initiative Viliaprint. Celle-ci prévoit la réalisation de 5 maisons sous des architectures différentes dans l’éco-quartier Rema’Vert de Reims. Cette initiative devrait révolutionner le secteur du logement social, pour un développement rapide des constructions afin de répondre à la demande. L’idée a remporté l’appel à projets « Architecture de la transformation 2018 » organisé par la Caisse des Dépôts et l’Union sociale pour l’habitat.
Une première avancée pour donner vie au projet
Développé par Plurial Novilia, filiale du groupe Action Logement, en partenariat avec la start-up XtreeE, spécialiste de la construction 3D, le projet prévoit l’impression 3D de l’ensemble des éléments porteurs de la construction. Les premiers murs ont été posés en juin 2021, tandis que la livraison est programmée pour fin 2021.
Une opération pilote pour préparer l’avenir
Le projet veut à terme regrouper trois principes pour faire de chacun de ces logements sociaux des structures numériques, économiques et écologiques. Sur ce point, les conditions sont respectées avec un impact carbone minimal. Tous ces éléments participent à l’avenir du BTP. L’objectif de cette construction comme de toutes celles en projet ou en cours d’élaboration est le même : démontrer la faisabilité de ces chantiers pour aboutir à un développement de la méthode à grande échelle grâce à la reproduction des procédés mis en œuvre.
En attendant et à l’image de cette réalisation, les avancées obtenues permettent d’élargir le principe d’utilisation de la 3D. Celle-ci trouve d’ailleurs désormais d’autres applications, cette fois à plus petite échelle. C’est le cas lors des travaux de VRD. Ceux-ci bénéficient déjà de l’impression de regards d’assainissement 3D performants, offrant un important gain de temps.