Une première expérimentation a eu lieu sur un immeuble haussmannien afin de l’isoler par l’extérieur, sans dénaturer sa façade. Pour y parvenir, il a été choisi un enduit à base, notamment, d’aérogel. Cette expérimentation représente une première en France, ouvrant de nouvelles possibilités d’isolation sur ces bâtiments classés.
Publié le 17 novembre 2016 par La Rédaction
L’amélioration de l’isolation des bâtis anciens
Respecter la réglementation concernant l’isolation énergétique lors du ravalement apparaît toujours difficile à réaliser quand il s’agit d’immeubles anciens. Cet obstacle est toutefois en passe d’être géré grâce aux solutions désormais proposées. C’est le cas d’un nouvel enduit mis au point par la société Fixit et qui vient d’être expérimenté sur un bâti haussmannien à Paris. L’immeuble parisien a ainsi testé cette solution sur une partie de sa façade, sous le contrôle d’un architecte des Monuments historiques.
L’enduit a été créé pour être projeté sur les façades classées ne permettant pas la mise en place d’une isolation par l’extérieur. Son premier atout est de conserver tous les détails architecturaux.
Une isolation à base de granulats d’aérogel
Le produit se compose de granulats d’aérogel, d’agrégats légers minéraux, de chaux hydraulique naturelle, de ciment blanc et d’hydroxyde de carbone. Cet ensemble est projeté sur la façade jusqu’à une épaisseur de 8 cm.
L’isolant présente des qualités équivalentes à une solution traditionnelle, permettant de protéger le bâtiment en lui offrant de nouvelles performances thermiques et environnementales. Les déperditions sont limitées, garantissant des économies d’énergie. Dans le même temps, il dispose d’une structure perspirante pour laisser passer la vapeur d’eau. Ainsi, la surface en pierre est protégée, grâce au maintien de bonnes conditions hygrométriques.