Publié le 26 février 2021 par La Rédaction
Deux procédés pour un objectif, isoler la toiture
La toiture est aujourd’hui pleinement prise en considération dès qu’il s’agit d’améliorer la performance d’une construction. En effet, cet espace est considéré comme la cinquième façade. Son isolation est essentielle pour éviter les entrées d’air. Pour les toits plats, deux techniques sont retenues : les toitures chaudes ou froides.
Cette dernière technique consiste en la mise en place sous le support d’étanchéité de la totalité de l’isolation, avec l’intégration d’une lame ventilée entre les éléments. La méthode a pour atout de nécessiter une hauteur réduite. Elle peut toutefois être à l’origine de condensation conduisant à un pourrissement prématuré des bois et une altération renforcée de l’isolant.
La toiture chaude en modèle constructif
À l’inverse, la toiture chaude s’est imposée ces dernières années, offrant une réalisation moins contraignante. Les isolants sont placés directement sur le support, sans intégrer de lame d’air. Il doit aussi obligatoirement être mis en place un écran pare-vapeur entre le support et l’isolant afin de maintenir ce dernier au sec.
L’autre contrainte est de veiller à la bonne liaison entre le pare-vapeur de toiture et celui des murs. En revanche, les phénomènes de condensation sont inexistants, garantissant la durabilité de l’édifice.