La surélévation d’immeuble est fréquemment envisagée, permettant d’accroître le nombre de logements et apporter ainsi une réponse à la demande. Reste qu’entre le projet et la réalisation, les étapes sont multiples, même si le résultat est souvent une réussite.
Publié le 16 décembre 2014 par La Rédaction
Des démarches en nombre pour la surélévation d’immeuble
Si la loi Alur a apporté certaines simplifications pour permettre l’aboutissement des projets de surélévation d’immeuble, la conclusion de chaque réalisation reste encore un long parcours. Cette solution récente apparaît pourtant comme une réponse efficace au manque de logements, notamment dans les villes en forte demande de biens.
Différentes démarches doivent être entreprises. La première est l’obtention de l’accord des copropriétaires, réunis en assemblée générale. Aujourd’hui, si les propriétaires du dernier étage ne peuvent plus exercer un droit de veto, il reste la possibilité des recours à la disposition du voisinage, pouvant venir perturber le projet.
L’autre impératif concerne le bâtiment existant en lui-même. En effet, celui-ci doit pouvoir supporter un poids supplémentaire, imposant la réalisation d’une étude technique.
Une technique de surélévation maîtrisée
Les solutions de surélévation d’immeuble les plus couramment utilisées sont aujourd’hui le bois et l’acier. Elles ont pour atouts leur rapidité de pose et leur légèreté, assurant une parfaite répartition des charges, indispensable pour garantir la stabilité de la structure.
Ces techniques offrent également, le plus souvent, un design original qui vient allier l’ancien au moderne de façon très esthétique. C’est le cas, par exemple de la construction entreprise à Paris par le bailleur social Elogie. L’édifice a employé des caissons et panneaux massifs, recouverts d’un bardage bois qui amène une rupture architecturale du plus bel effet.