Les malfaçons n’ont pas disparu mais dans certains cas, la situation devient particulièrement difficile à gérer. C’est le cas des établissements accueillant ou logeant du public, à commencer par les personnes âgées ou handicapées. L’occasion de revenir sur le cas d’une maison de retraite dans le Gard, à Sauve, ayant connu de nombreux désagréments.
Publié le 14 janvier 2011 par La Rédaction
Quand maison de retraite rime avec malfaçons
L’exemple n’est pas récent et pourtant, il s’avère on ne peut plus instructif concernant les malfaçons des bâtiments. Il ne serait pas non plus inquiétant si d’une part il n’accueillait pas du public, d’autre part s’il n’était finalement pas si proche de nous.
En effet, c’est dans une maison de retraite de Sauve, dans le Gard, que les faits se sont avérés. Désordres multiples, appareils en panne, l’établissement, locataire de l’Office HLM du Gard, a en effet connu des moments difficiles.
Ainsi, en 1998, lors d’une visite, la commission de sécurité donne un avis défavorable. La cause, la défaillance de la sécurité incendie. Celle-ci se déclenchait inopinément, notamment par temps d’orage. Il n’est alors pas difficile d’imaginer les conséquences sur pareil établissement plutôt à vocation d’apporter sérénité à ses pensionnaires.
Discussions sur les réparations, litige et attente de remise en état avec une commission qui ne repasse pas. Sept ans plus tard, la situation en était encore au même point.
Cela ne peut être alors qu’un détail si les malfaçons ou disfonctionnements s’arrêtaient là.
Des malfaçons multiples et persistantes
Fissuration du bâtiment, faïences craquelées, fuites nombreuses, cela n’est qu’une partie des autres malfaçons constatées. Celles-ci se complétaient en effet par les problèmes de volets restant ouverts ou fermés, des fenêtres méritant d’être changées. Des désordres donc nombreux, jusque dans la salle à manger où le plafond avait été étayé.
Difficile d’imaginer l’état de cette maison de retraite accueillant alors une soixantaine de résidants. Construction en mauvais état, mal adaptée à ses habitants avec des équipements loin d’être à la hauteur des besoins et un personnel parant au plus pressé et dans des conditions pas toujours aisées.
Aujourd’hui, les conditions d’équipement en résidence médicalisée sont strictes mais rien ne peut prévenir que pareil exemple ne se reproduise un jour ou tout simplement existe ailleurs…