Le salpêtre apparaît fréquemment sur les murs d’habitation humides, trouvant souvent leur origine dans les remontées capillaires. Pour lutter contre, plusieurs traitements sont aujourd’hui disponibles, notamment des peintures à appliquer en extérieur comme en intérieur.
Publié le 6 avril 2012 par La Rédaction
Les origines du salpêtre
Même s’il est souvent pensé que le salpêtre est réservé aux murs humides des caves, il est également assez fréquent de le voir se diffuser sur les murs d’habitation. Cela se traduit par l’apparition d’un dépôt blanchâtre composé de sels minéraux. L’eau contenant des bactéries, celles-ci se transforment en salpêtre au contact de l’air. Se nourrissant du nitrate contenu dans l’eau et le sol, et du carbonate de calcium présent dans les murs, sa propagation est alors importante et constante, profitant des remontées capillaires.
La formation de salpêtre implique notamment la combinaison de plusieurs éléments qui sont la présence d’un sol humide, un mur en contact avec le sol dans sa partie inférieure et à l’air libre sur sa partie supérieure, la porosité de ce dernier et la présence de bactéries et de nitrate dans le sol ou sur le mur.
Le traitement à mettre en place peut alors être de nature différente suivant le bien à traiter.
Les différents traitements contre le salpêtre
La première étape pour lutter efficacement contre le salpêtre est de réduire les infiltrations par capillarité. Pour cela, il peut être procédé à un drainage. Celui-ci correspond à la mise en place d’un tuyau poreux venant récupérer les eaux d’infiltration. Il peut également être utilisé des procédés par électro-osmose ou l’électrophorèse. Tandis que la première inverse la polarité du mur, la seconde s’emploie à obturer les pores, évitant la remontée des sels minéraux.
L’autre solution est la mise en place de barrières étanches. Celles-ci se traduisent par l’injection de produits polymérisants ou par un film étanche.
Enfin, les peintures sont également de plus en plus utilisées, tant en intérieur qu’en extérieur, permettant, là encore, de bloquer les remontées d’eau des sols.