Alliant généralement l’acier au béton, le plancher collaborant multiplie les atouts et les performances. Il est ainsi un matériau idéal pour les opérations de rénovation et la construction de planchers à la fois légers et isolants.
Publié le 30 septembre 2013 par La Rédaction
Le plancher collaborant, utilisé dans les constructions individuelles
Jusque-là principalement utilisé dans les bâtiments industriels, le plancher collaborant fait progressivement son entrée dans les constructions d’habitats individuels, donnant ainsi accès à ses nombreuses qualités. Ce système constructif se compose de plusieurs matériaux : un profil acier comprenant un treillis avec isolation thermique et acoustique intégrée en laine de roche et du béton coulé sur place.
Présenté sous la forme de dalles, cet équipement allie la facilité de pose à la légèreté et la solidité. Ainsi, le système permet des portées pouvant atteindre 7 m pour une épaisseur de 20 cm, avec une résistance de 700 kg/m². Ces dalles peuvent d’ailleurs mesurer entre 10 et 24 cm d’épais.
Chaque élément est solidarisé à l’autre pour garantir sa solidité, mis en place par simple emboîtement. La structure est également facile à découper pour venir s’adapter à chaque forme. Enfin, son coût reste peu onéreux, avec une épaisseur de béton réduite.
Un plancher autorisant tous les revêtements
Le plancher collaborant permet aussi la mise en œuvre d’un chauffage par le sol ou encore le passage des gaines, y compris lors de la phase de coulage du béton.
L’autre point fort de cette solution de réalisation des planchers est qu’elle supporte tous les types de revêtements. Carrelage, parquet ou revêtement souple, tout est envisageable, y compris la mise en place d’un béton ciré, offrant une nouvelle esthétique.
Son autre atout est sa résistance au feu, en faisant un élément de construction performant et sûr pour l’habitat.