Les extensions de maisons sont aujourd’hui fréquentes, permettant de gagner quelques m² supplémentaires, sans avoir à déménager. Nécessitant une bonne maîtrise des techniques constructives, ce marché en pleine expansion est aussi de plus en plus réalisé en ossature bois, offrant la liberté des formes architecturales.
Publié le 26 juin 2013 par La Rédaction
Le bois, matériau d’extension
Si l’on parle de plus en plus des surélévations de maisons, celles-ci ne sont pas les seules privilégiées sur le marché de l’agrandissement du bâti. Les extensions au sol connaissent en effet aussi une forte demande, offrant d’autres usages, tout en impliquant des travaux d’un genre différent. Venant s’appuyer sur l’habitat, leur empiétement dans les pièces est inexistant, pouvant se limiter à la réalisation d’une simple ouverture si celle-ci n’est pas déjà présente. En revanche, les travaux imposent la mise en œuvre de fondations et une jonction adaptée.
L’ossature bois constitue l’un des matériaux privilégiés pour ces ouvrages. Il offre en effet de multiples possibilités pour conserver à la construction existante son style, tout en s’y intégrant, que ce soit par la réalisation d’un toit plat, arrondi, ou d’une structure droite ou, à l’inverse, en forme de vague.
Cette liberté architecturale est principalement à l’origine de son succès, assurant la continuité de l’immeuble, sans pour autant le dénaturer. Cette extension de maison doit également répondre aux exigences de la RT 2012 à partir de 40 m².
Extension : des pièces aux usages différents
De nombreuses sociétés proposent des solutions clé en main, s’occupant de l’intégralité des travaux, que ce soit le gros œuvre ou les installations de plomberie et d’électricité. En moyenne, les superficies de ces extensions sont proches de 30 m², en rez-de-chaussée. Ce choix impose toutefois de disposer d’un terrain encore constructible pour accueillir la réalisation.
À la différence de la surélévation, qui voit généralement la création de chambres et salles de bain, la nouvelle pièce prend différentes fonctions, pouvant être prévue pour une chambre, une cuisine ou un salon, par exemple. Cette extension vient alors prolonger la pièce à vivre, avec des ouvertures modulables suivant l’usage.
Le choix du bois permet aussi à tous les propriétaires de pouvoir bénéficier de travaux rapides une fois les démarches effectuées. Le coût au m² est, en revanche, plus élevé que pour une construction neuve.