Jusque-là souvent oubliée, l’isolation des sols commence progressivement à se développer. Mise en oeuvre en neuf pour répondre aux dernières réglementations thermiques, elle est aussi de plus en plus programmée lors de travaux de rénovation, avec différentes solutions de pose.
Publié le 22 avril 2014 par La Rédaction
Les différents planchers à isoler
Une perte énergétique d’environ 10 %, tel est le chiffre issu de l’absence d’isolation au sol dans les constructions. En effet, privilégiée en toiture et aux murs, cette protection a longtemps été absente sur les planchers, avec un phénomène de sol froid important. Pour y remédier, la solution est la pose d’un isolant avec des techniques pouvant varier suivant le type de plancher.
Ainsi, cette isolation thermique concerne principalement le plancher bas, qu’il soit sur terre-plein ou vide sanitaire. Dans ce dernier cas, la mise en œuvre en est simplifiée, notamment lorsque le sous-sol reste accessible. La pose de l’isolant se fait alors par le bas, à l’aide d’un matériau souple.
Cette solution a aussi pour qualité de permettre de supprimer les éventuels ponts thermiques avec un positionnement de la surface isolante jusque dans les angles.
Des travaux d’isolation plus importants en partie haute
Dans le cas d’un sol sur terre-plein ou sans accès au sous-sol, l’isolation doit être posée directement sur le plancher existant. Cela implique des travaux plus conséquents et la mise en œuvre, dans les cas de rénovation, d’un nouveau revêtement de sol, après réalisation d’une dalle ou chape.
De nombreux isolants sont utilisés pour ces travaux au sol, y compris parmi les matériaux naturels. L’un des plus utilisés n’est autre que le liège, connu pour ses performances tant thermiques qu’acoustiques, tout en étant très résistant.
La ouate de cellulose reste aussi un matériau performant, tout comme la fibre de bois, nouvel isolant de plus en plus intégré à l’habitat.