L’infiltration d’air est l’une des pathologies souvent constatées dans les habitats, que ce soit dans les constructions neuves ou anciennes. Leurs origines sont variées avec, pour conséquence, une déperdition thermique et un moindre confort dans le logement concernant la qualité de l’air.
Publié le 5 décembre 2011 par La Rédaction
L’infiltration d’air, toujours d’actualité
Les maisons disposent aujourd’hui d’une isolation suffisante pour ne plus ressentir les sensations d’air froid souvent présentes dans les vieilles bâtisses. Cela n’en est pas pour autant signe d’intérieur parfaitement isolé et sain. En effet, l’infiltration d’air est fréquente, avec des origines souvent diverses.
Le premier signe de cet air parasite n’est autre que la présence de salissures au niveau des finitions intérieures. C’est notamment le cas le long des plinthes situées contre les murs extérieurs, sur les moquettes ou près des menuiseries. Cet air ayant traversé l’isolation est alors chargé en poussières et même moisissures.
Les origines de l’infiltration d’air parasite
Ces entrées d’air non voulues ont plusieurs sources. La plus commune est issue d’un défaut d’étanchéité au niveau des coffres de volets roulants et des trappes. Les isolations thermique et phonique ne sont alors plus assurées en totalité. Il en est de même pour le passage du réseau électrique avec un mauvais calfeutrement des fourreaux.
Un autre point est à l’origine de l’infiltration d’air : les ouvrages de gros œuvre. C’est notamment le cas au niveau de la liaison avec les dormants.
Ce phénomène a également pour conséquence de rendre moins efficace le fonctionnement de la VMC double flux. En effet, celle-ci utilise l’air à extraire du logement pour en récupérer les calories et ainsi réchauffer l’air soufflé à l’intérieur. Cette déperdition entraîne alors une efficacité thermique moindre du fait de la présence d’air moins chaud.
Les solutions d’amélioration
Pour supprimer les infiltrations d’air et ainsi bénéficier d’un logement parfaitement sain, la première solution est de faire procéder à un contrôle d’étanchéité à l’air (pour en savoir plus, consultez notre fiche sur le diagnostic de l’étanchéité à l’air d’un bâtiment). Celui-ci peut être effectué à tout moment. En cas de construction neuve ou de rénovation, il est préférable de le faire réaliser dès le logement clos et couvert ou avant la pose des doublages. Ainsi, chaque infiltration d’air est parfaitement décelée, tout en permettant leur calfeutrement.
Pour cela, il suffit de procéder à l’application d’une mousse de polyuréthanne ou la mise en place d’un isolant de type laine minérale.