Finalcad et le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger ont étudié les conséquences de la transformation numérique des chantiers. Le bilan est positif, faisant apparaître de réelles économies et une productivité accrue.
Publié le 12 juillet 2018 par La Rédaction
Le gaspillage en question
Les chantiers souffrent majoritairement d’un problème de gaspillage. La dernière étude publiée par Finalcad et le cabinet de conseil Roland Berger le confirme : son coût représente encore aujourd’hui de 25 à 30 % du budget global d’un chantier. Si le montant reste élevé, il a toutefois fortement diminué ces dernières années grâce au développement des datas.
Ainsi, l’application des moyens numériques au secteur de la construction a permis d’arriver à ce faible niveau de gaspillage, avec un autre effet : la réduction du budget de construction. Le premier effet est de permettre aux intervenants d’anticiper les gaspillages avant leur apparition, afin de les gommer en amont.
La productivité renforcée
L’autre bienfait de cette informatisation concerne la hausse de la productivité. La transformation numérique a amené les professionnels à mieux gérer les données et donc à accroître l’efficacité des travaux. Selon l’étude, l’économie obtenue peut atteindre 4 heures par ouvrier et par jour.
Reste que cette transformation a aussi conduit à certaines obligations : disposer d’une main-d’œuvre formée aux nouvelles technologies et investir dans des moyens nouveaux tels que les tablettes, les smartphones ou les drones. Une condition pour tirer tous les bénéfices de cette évolution du secteur.