La qualité énergétique d’un bâti se mesure selon plusieurs critères. Il en est un souvent oublié et pourtant essentiel : la performance hygrométrique. D’elle dépend également l’équilibre de l’ensemble. Pour cela, plusieurs mesures sont réalisées et des travaux entrepris.
Publié le 21 octobre 2020 par La Rédaction
Assurer le confort intérieur
La performance énergétique ne se joue pas seulement sur la mise en place, dans l’habitat, d’éléments économiques et écologiques. La rénovation énergétique concerne également d’autres éléments dans le bâtiment, à commencer par la question de l’hygrométrie. Ce point souvent mis de côté ou peu évoqué est pourtant essentiel. Il conditionne une bonne part du confort intérieur mais aussi la durabilité des supports.
La problématique à résoudre pour toutes les constructions est d’éviter l’accumulation de l’humidité dans les espaces intérieurs. Ainsi, il s’agit d’assurer le bon transfert hygrométrique. Pour cela, le bâtiment doit présenter une excellente imperméabilité à l’air, tandis que la perméabilité à la vapeur doit être garantie.
Un bâtiment perspirant pour garantir sa longévité
Si cette question est souvent prise en compte pour les toitures, elle l’est moins dans les intérieurs. Cette amélioration passe d’abord par une recherche d’une meilleure étanchéité en évitant les phénomènes de condensation et en permettant aux supports de respirer. La mise en place de pare-vapeur est alors efficace, notamment lors de la pose d’une isolation par l’extérieur.
Pour aider dans les calculs, plusieurs logiciels existent. Ils prennent en compte la structure du bâti existant ou le projet de construction. Ils étudient aussi la climatologie avec les relevés de température et d’humidité au niveau local.