L’artificialisation des sols reste une réalité en France. Selon les dernières données publiées, c’est même l’équivalent d’un département qui subit cette évolution tous les cinq ans. La principale raison vient de l’attrait toujours plus grand des foyers français pour le pavillonnaire.
Publié le 14 février 2019 par La Rédaction
L’artificialisation des sols s’accentue
C’est un fait qui se confirme année après année, l’artificialisation des sols est toujours d’actualité. Le phénomène a même tendance à s’accentuer depuis ces dernières années, entraînant la réduction des surfaces agricoles, mais également la baisse des ressources en eau potable. Cela s’accompagne d’un autre phénomène, celui de l’augmentation des épisodes d’inondation.
L’explication de ces constats tient dans la hausse constante des surfaces bâties. En 30 ans, elles ont progressé trois fois plus vite que la population. Les prévisions ne sont guère optimistes, indiquant une courbe en forte hausse d’ici 2030.
Un plan pour lutter contre l’artificialisation des sols
L’habitat individuel est le premier facteur identifié de cette progression, avec un effet bien supérieur à celui des logements collectifs. Pour y remédier, le plan Biodiversité mis en place en 2018 cherche à sensibiliser sur l’impact des zones pavillonnaires. L’un des premiers enjeux est de lutter contre les constructions vacantes. Il y aurait aujourd’hui près de 2,7 millions d’habitats de ce type en France, principalement en raison de la hausse des résidences secondaires.
L’autre idée – également liée – est de s’intéresser davantage aux évolutions des communes pour définir des plans d’aménagement et autoriser les nouvelles réalisations. Un projet ambitieux qui vise à maîtriser l’étalement urbain.