Les volets bois constituent l’une des sources fréquentes de sinistre. Le premier d’entre eux est leur gonflement, empêchant leur fermeture. Ce phénomène apparaît principalement en hiver. Son origine est l’humidité, faisant varier la largeur de chaque lame de volet.
Publié le 2 juillet 2012 par La Rédaction
Les sinistres des volets bois
Les propriétaires de maisons équipées en volets bois connaissent souvent le problème : lorsque le climat est humide, ceux-ci deviennent difficiles, voire impossibles à fermer. Ils frottent alors en largeur, tant contre le mur qu’à la jointure des deux volets dans le cas de deux battants. L’origine est bien connue : le gonflement du bois sous l’effet de l’humidité.
Si ce phénomène peut être accentué par un mauvais scellement des gonds, le motif le plus courant vient de la nature même du bois, suivant sa sensibilité, mais également son origine. Cela est aussi valable sur une même essence. En effet, les variations peuvent notamment provenir de l’âge de l’arbre, de la partie du bois ayant servi à la découpe et des conditions de croissance. À noter : le bois nerveux est aussi très sensible à ce phénomène.
Un gonflement naturel des volets bois
Naturellement, le bois dispose d’une humidité de 10 %. Cependant, durant les périodes humides, principalement en hiver, ce taux d’humidité peut atteindre les 20 %. Le premier effet est alors un gonflement dans la largeur, celui en hauteur restant de très faible importance.
Pour éviter cet état, il doit être pris certaines précautions. Ainsi, si la pose se déroule en été, il est conseillé de ne pas trop serrer les lames. Il peut aussi être disposé des cales de l’épaisseur d’une allumette afin de laisser l’espace suffisant au mouvement du bois. Un espace entre le volet et le mur est aussi à respecter, inférieur à 10 mm. Enfin, il est recommandé de ne jamais laisser un bois brut, qui favorise sa sensibilité à l’humidité, mais au contraire de le traiter dès sa mise en place.
Si le phénomène ne peut être évité, la solution est alors de raboter la feuillure supérieure et de conserver un jeu de 2 à 3 mm pour une suppression durable de ce phénomène de gonflement. Cette opération doit être suivie d’une couche de protection, pour les mêmes motifs.