Les allergies sont nombreuses cette année. Si les conditions climatiques y sont pour quelque chose, elles n’en ont pas non plus l’unique responsabilité. Les logements sont en effet devenus, au fil des ans, des espaces très pollués, nécessitant désormais l’emploi de plusieurs solutions pour retrouver rapidement un air sain.
Publié le 17 mai 2013 par La Rédaction
Des matériaux de construction polluants pour l’intérieur des logements
30 % de personnes allergiques, 6 % d’asthmatiques dont 12 % d’enfants, ces taux n’ont fait qu’augmenter ces dernières années. Outre les éléments naturels tels que les plantes ou les animaux, d’autres sources de pollution sont aussi présentes au quotidien avec un nouvel effet : la pollution intérieure des habitats. Aujourd’hui, celle-ci est même estimée 8 fois plus importante qu’à l’extérieur.
Les matériaux de construction comptent parmi les pollueurs. C’est le cas des isolants, des peintures et traitements des bois, ou des revêtements de sols. Leurs effets se prolongent souvent dans le temps. L’utilisation de dépolluants devient alors une nécessité, venant compléter un geste simple : l’aération du logement deux fois par jour. Un autre élément joue un rôle important dans l’assainissement de l’air : la VMC. Elle permet d’éliminer l’air vicié de façon continue.
Les purificateurs d’air en solution dépolluante
Outre la VMC, des purificateurs peuvent aussi être installés dans tous les types de bâtiments, que ce soit les habitats, les locaux professionnels ou les hôpitaux. Ces équipements disposent d’un filtre au charbon actif qui permet d’éliminer les particules dans l’air pour retrouver un air sain, que ce soit les poussières, les pollens ou les composés chimiques. Ils sont particulièrement indiqués pour les personnes souffrant d’asthme ou d’une insuffisance respiratoire.
L’amélioration de la qualité de l’air peut également être assurée, suivant les conditions du logement, par la mise en place d’un humidificateur d’air lorsque celui-ci est trop sec ou, à l’inverse, d’un déshumidificateur, pour lutter contre les moisissures. Différents systèmes existent, qu’ils soient électriques ou autonomes, avec la possibilité de régulations automatiques pour obtenir un taux d’humidité adapté aux préconisations actuelles dans l’habitat, compris entre 40 et 60 % en Métropole.