La consommation électrique dans les villes a aujourd’hui besoin de trouver un outil de régulation pour répondre à la demande de plus en plus importante. Développement des appareils, augmentation de la population, les réseaux ont aujourd’hui du mal à gérer les pics de consommation. Pour y parvenir, les Smart Grids tendent alors à se développer. C’est le cas à Issy-les-Moulineaux.
Publié le 3 mai 2012 par La Rédaction
La domotique dans la ville
Cela fait plus de trente ans que l’idée de voir tous les appareils électriques être régis au doigt et à l’œil devient peu à peu réalité. Un bouton pour fermer les stores, un autre pour éteindre les lumières ou couper l’électroménager, un dernier pour lancer un équipement à l’heure programmée, tout cela est aujourd’hui accessible dans tous les foyers. C’est ainsi l’ère de la domotique.
Ayant fait ses preuves, cette idée se prolonge aujourd’hui à l’échelle des quartiers urbains et des villes avec un objectif, la baisse de la consommation électrique. Sous le nom de Smart Grids, se développe alors la volonté de réguler les besoins à plus grande échelle. Le but est de mieux gérer les pics de consommation et de diminuer les besoins par des gestes impliquant la population comme l’usage d’ampoules basse consommation ou l’arrêt complet des appareils électriques.
Sur le plan pratique, ce nouveau principe se base également sur la mutualisation des systèmes de production électrique, associant les moyens traditionnels aux panneaux photovoltaïques et aux éoliennes.
Un test grandeur nature en France
Issy-les-Moulineaux s’est lancée dans ce défi d’avenir en devenant ville pilote dans le quartier d’affaires Seine Ouest. Ainsi, à l’échelle d’un quartier, les bâtiments et équipements seront interconnectés pour une mise en commun des ressources électriques et la prise en compte de la consommation, mais également du stockage par batteries ou de façon mécanique.
Surnommé IssyGrid, ce projet d’optimisation énergétique ne concernera, dans un premier temps, que les immeubles professionnels avant de s’étendre progressivement, en cas de conclusion positive, aux constructions résidentielles.
Cette idée est également testée dans d’autres villes internationales, notamment aux États-Unis et au Japon. Ne reste alors plus qu’à attendre les premiers résultats pour en déterminer les performances.