Les remontées par capillarité sont responsables de nombreux problèmes dans les logements. Ce phénomène bien connu et présent principalement dans les logements anciens doit alors faire l’objet de réparations précises pour supprimer l’apparition d’humidité.
Publié le 12 janvier 2012 par La Rédaction
La question des remontées capillaires
Les remontées capillaires font partie des pathologies du bâtiment que l’on retrouve à de nombreuses reprises. Le phénomène est ainsi bien connu et correspond à la présence de traces de moisissure (pour en savoir plus sur les moisissures dans les bâtiments, consultez notre publication sur les moisissures et champignons) dont l’origine n’est autre que la rencontre entre la présence d’humidité et de matériaux poreux qui équipent chaque maison, à savoir les briques, parpaings, ou encore plâtre. Cette humidité s’insère alors dans ces éléments pour s’y accumuler et provoquer des sinistres.
L’humidité remonte alors dans les parois. Souvent présente sans pour autant en voir les signes extérieurs, une présence en forte concentration entraîne, cependant, de nombreuses traces sur les murs et une sensation humide avec décollement du revêtement mural. Le motif de ces apparitions est généralement l’absence de coupure de capillarité au bas de la paroi.
Des travaux maîtrisés
La détection de ces remontées capillaires est simple à réaliser, consistant à vérifier la présence d’humidité dans la structure. La confirmation du diagnostic est, par la suite, à confier à un professionnel.
L’une des méthodes curatives pour régler ce problème revient à mettre en place une coupure de capillarité au bas de la paroi. Cela peut se faire par l’injection de résine, par électrophorèse ou par procédé électronique. Autre solution souvent adoptée, l’installation d’un drainage (pour en savoir plus sur l’évacuation des excès d’eau, consultez notre publication sur le drainage) ou d’un revêtement d’étanchéité au niveau du soubassement.
Aujourd’hui, cette pathologie touche principalement les vieilles bâtisses, les maisons récentes intégrant pour leur part, la plupart du temps, une coupure de capillarité. Seul un défaut de pose peut alors entraîner une efficacité moindre et donc l’apparition des remontées.