Le préfabriqué est de plus en plus présent dans le secteur de la construction. C’est notamment le cas des prémurs dans la structure des bâtis, y compris pour des logements collectifs. Disposant de nombreux atouts, ils représentent une parfaite alternative aux systèmes de coffrage.
Publié le 6 février 2012 par La Rédaction
La performance du préfabriqué avec les prémurs
Penser construction pourrait de plus en plus revenir à penser préfabriqué. L’idée de réalisations de moins bonne qualité avec ce système constructif est aujourd’hui à mettre aux oubliettes avec les nouvelles techniques, que ce soit pour les élévations en bois ou en béton. Pour ce dernier matériau, un nouveau système parfaitement agréé est de plus en plus utilisé : le prémur.
Celui-ci permet de monter des murs de soutènement en préfabriqué, tout comme des murs de caves et autres structures demandant une grande résistance. Dans le principe, ce prémur correspond à deux parois en béton d’une épaisseur variant entre 6 et 7 cm, réalisées en usine et mises en place sur le chantier avec injection de béton à l’intérieur. Le résultat est alors un mur monolithe parfaitement étanche, évitant toute opération de coffrage et décoffrage.
Sa solidité est, quant à elle, au moins équivalente aux autres modes de constructions traditionnels.
Des qualités au-delà de la résistance
Si la question de la solidité est un élément primordial de ces prémurs, il est également un autre point qui joue en leur faveur concernant leur utilisation sur les chantiers. En effet, ces nouveaux éléments contribuent à supprimer les ponts thermiques en intégrant une face isolante pour une utilisation en mur extérieur. Aujourd’hui proposés par de nombreux fabricants comme Spurgin ou AlphaBéton, ils répondent d’ailleurs aux normes thermiques.
Leur autre qualité se situe dans le temps de pose nécessaire. En effet, ils permettent généralement un gain en temps de pose de 30 % en comparaison des modes de construction traditionnels. Outre la mise en place plus rapide, la fabrication en usine permet d’intégrer dès cette phase des éléments nécessitant des découpes tels les boîtiers électriques, les gaines ou les armatures de poteaux.
Une solution alternative, donc, que l’on retrouve de plus en plus sur les sites de construction et qui contribue à développer les chantiers verts.