Les différentes réglementations obligent depuis quelques années les fabricants de pompes à chaleur à penser différemment le fonctionnement de leurs appareils. L’objectif est principalement de les rendre plus respectueux de l’environnement.
Publié le 4 décembre 2019 par La Rédaction
Les pompes à chaleur concernées par plusieurs réglementations
Les pompes à chaleur ont aujourd’hui trouvé leur place dans les logements, que ce soit pour leur action de chauffe ou la production d’eau chaude sanitaire. Ces équipements sont désormais en pleine mutation afin de respecter les réglementations qui s’appliquent à leur fonctionnement et à leur fabrication.
Ainsi, les appareils sont soumis aux directives européennes ecoDesign et F-Gaz. La première définit les exigences en matière d’écoconception des dispositifs de chauffage. La seconde joue un rôle important dans l’évolution des technologies, organisant la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux systèmes thermodynamiques.
Différentes technologies pour le fonctionnement des pompes à chaleur
Cette dernière donnée a notamment conduit à une modification des fluides. Le R410A reconnu comme pollueur est progressivement délaissé au profit du R32, utilisé dans les produits d’origine asiatique ne dépassant pas 20 kW. D’autres fabricants font dès à présent le choix d’aller plus loin en optant pour le R290. Celui-ci a pour spécificité d’échapper à la réglementation F-Gaz, employant un fluide naturel. D’autre part, ces machines présentent une note de contribution à l’effet de serre très faible.
Enfin, le système de pilotage a évolué. La solution Inverter s’est progressivement généralisée. Sa particularité est d’amener une modification de la fréquence du courant alimentant le moteur électrique. Cela conduit à une variation de la vitesse de rotation du compresseur et donc à une variation de la puissance restituée par la pompe à chaleur.