Les sinistres dans le bâtiment constituent un élément important. En effet, ils apparaissent dans des proportions plus ou moins conséquentes et concernent tous les types de bâtis, à tous les niveaux, que ce soit dans l’aménagement intérieur, son enveloppe ou les équipements. L’occasion de voir quelles sont les pathologies les plus souvent rencontrées.
Publié le 7 juin 2012 par La Rédaction
La diversité des sinistres des bâtiments
La construction d’un bâtiment, que ce soit dans le secteur tertiaire, pour une maison individuelle ou pour un immeuble collectif peut révéler parfois certains dommages immédiats ou au fil des ans. En effet, l’apparition de désordres sur les travaux n’est pas un cas isolé. Sans être systématiques, ils sont cependant nombreux avec des conséquences structurelles ou financières souvent bien différentes suivant leur origine.
L’AQC dresse ainsi depuis plusieurs années un état des lieux des pathologies dans le bâtiment. Le dernier en date concerne les périodes allant de 1995 à 2010. Les résultats ont ainsi démontré que les dommages les plus souvent constatés concernent les défauts d’étanchéité à l’eau. Ceux-ci représentent même plus de la moitié des sinistres déclarés, et ce quel que soit le type de bâtiment concerné. Les défauts de stabilité, souvent liés à des problèmes touchant les fondations, ne viennent que très loin derrière, avec moins de 10 % des dommages constatés sur tous les bâtiments, moins de 14 % pour les immeubles d’activité.
Des structures touchées à différente échelle par les sinistres du BTP
De la même façon, les ouvrages les plus fréquemment touchés par les sinistres sont les réseaux d’eau intérieurs et les revêtements de sols pour les logements collectifs, les éléments de couverture et la façade à base de maçonnerie en blocs béton pour les maisons individuelles.
Cet état contraste avec le coût des réparations. En effet, toujours selon cette même enquête, c’est la reprise des fondations superficielles qui présente le coût de sinistre le plus élevé pour les maisons individuelles, loin devant les revêtements de sols intérieurs et la couverture. Pour les logements collectifs, c’est, en revanche, les réseaux d’eau intérieurs qui affichent le coût le plus grand, devant les revêtements de sols.
Outre la pluralité des sinistres, c’est donc les conséquences financières de ces pathologies qui sont également significatives, avec une grande variation suivant le type de construction concerné.