Les diagnostiqueurs immobiliers sont de plus en plus nombreux à recourir aux drones pour effectuer les relevés thermographiques. Ceux-ci viennent remplacer l’utilisation des hélicoptères, tout en permettant une étude plus précise des constructions.
Publié le 27 mars 2015 par La Rédaction
L’analyse des constructions par les airs
Les drones ne sont pas toujours interdits en ville dès lors qu’ils trouvent une utilisation précise. Ceux-ci ont aujourd’hui une fonction de choix dans le secteur de la construction, employés pour étudier la performance des bâtis. Dotés de caméras infrarouges, ils permettent d’analyser par thermographie et dans le détail les immeubles individuels, professionnels ou collectifs.
Tandis que l’hélicoptère permet simplement de disposer d’une photographie de l’isolation en toiture, les drones, eux, renvoient aussi une image des murs et des façades du fait de leur plus grande maniabilité. Cela leur permet également d’étudier des espaces peu accessibles. Chaque donnée filmée est ensuite visualisée par un expert en thermographie pour déceler les défauts d’isolation et trouver des solutions pour renforcer la qualité du bâtiment.
Un repérage précis des défauts d’isolation
Tandis que les déperditions thermiques sont issues à 30 % des toitures, et 25 % des murs, le drone permet de détecter tous les défauts du bâti. Il vient notamment visualiser les traces d’humidité au niveau du toit, mais aussi des murs, et repère les infiltrations d’eau en définissant leur importance. Cet outil permet également de mieux voir les ponts thermiques et les défauts d’isolation.
Le drone, utilisé dans le cadre d’une construction ou d’une rénovation, propose donc une analyse complète du bâtiment pour intervenir sur les défauts constatés. Le premier objectif est alors de renforcer l’efficacité énergétique de l’immeuble pour profiter de nouvelles économies.