En quête de solutions viables pour conquérir de nouveaux marchés, voire poursuivre leur activité de manière sûre, les artisans de différents corps de métiers s’organisent en coopératives. Celles-ci leur permettent, en temps de crise, d’agir sur plusieurs leviers en se groupant au sein de la FFACB (Fédération française des artisans coopérateurs du bâtiment).
Publié le 15 novembre 2011 par La Rédaction
Artisanat : première entreprise de France
La FFACB n’est pas un syndicat d’artisans mais une fédération de coopératives artisanales dont les membres disposent d’un interlocuteur permanent. En effet, souvent livrés à eux-mêmes, les artisans se retrouvent face à de nombreuses difficultés techniques et juridiques liées à leur activité, notamment en matière de construction de maisons individuelles, de rénovation, voire de réalisations de mini-collectifs.
La FFACB, en relation avec les ministères du Logement, de l’Artisanat et du Développement durable, apporte des garanties en matière de dommages-ouvrage et de CCMI (contrat de construction de maison individuelle), réglementé par la loi du 19 décembre 1990 pour construire une maison et permettant d’encadrer légalement le projet depuis sa conception jusqu’à son achèvement.
Pour qui, pourquoi ?
Rappelons que 80 % des adhérents de la FFACB réalisent des maisons individuelles (découvrez notre outil de rédaction de CCTP pour les maisons individuelles). À ce titre, ils s’engagent en termes de respect des délais, des coûts et d’assurance. Selon Claude Tourn, co-gérant de la société Tifanny Harrpers & Co, coopérative membre depuis 2007 : « La FFACB nous soutient dans tous les domaines techniques et juridiques, notamment pour le CCMI. Notre coopérative compte 11 entreprises dont 2 unités de fabrication. La Fédération nous a apporté toutes les garanties dont nous avions besoin. J’ai sollicité la FFACB au nom de plusieurs artisans désireux d’entrer dans le cadre légal du CCMI. C’est aujourd’hui le cas via cet organisme. Je dois préciser qu’au départ je ne percevais pas tous les avantages que peut recouvrir cette affiliation. Puis j’ai découvert une équipe dévouée, réactive, efficace qui répond à nos attentes. Sans la FFACB, j’aurai arrêté mon activité ».
L’interlocuteur permanent de la coopérative poursuit : « Je ne saurais mettre assez en évidence l’importance de ce mouvement coopératif au fonctionnement démocratique. Quelles que soient la taille de l’entreprise, la nature de son activité artisanale, chaque membre dispose d’une voix dans les décisions. Tous défendent des valeurs d’engagement, de perfectionnement ».
Johana Trossat