Certaines données suffisent à changer l’état de chaque matériau et rendre les constructions fragiles sur certains points. Le béton fait partie de ces éléments, subissant notamment directement l’influence des températures. Si le froid peut provoquer un écaillement, la chaleur n’est également pas très favorable à sa mise en œuvre. Pour y remédier, l’utilisation d’adjuvants et l’application de certaines précautions sont alors indispensables.
Publié le 12 octobre 2012 par La Rédaction
Les cas de fragilisation du béton par temps chaud
Ce n’est pas un fait nouveau, la chaleur est depuis toujours l’un des ennemis des constructions en béton. En effet, ce matériau s’avère très sensible aux écarts de températures, influant non seulement sur ses temps de séchage, mais également sur sa solidité. Ces soucis peuvent aussi apparaître lors du retrait des coffrages.
Par tradition, toute température durablement à plus de 25°C amène plusieurs dispositions, d’autant plus contraignantes à des températures dépassant les 35°C. Le premier effet de la chaleur est notamment une perte de maniabilité du béton, modifiant ses propriétés avec une prise beaucoup plus rapide, doublée d’une évaporation de l’eau qu’il contient.
L’une des conséquences est l’apparition de fissures sur la structure plus ou moins importantes, engendrant des réparations rapides.
Les solutions pour l’utilisation de béton en période chaude
Si la première règle à respecter est de ne pas réaliser les mises en œuvre aux heures les plus chaudes, une intervention directement sur le béton est aussi à envisager. Cela concerne notamment l’ajout d’adjuvants et de retardateurs de prise pour bénéficier d’un temps d’utilisation plus important.
Ces opérations doivent cependant s’accompagner d’études préalables pour mesurer le niveau de compatibilité. En revanche, l’ajout d’eau au béton ne doit pas être réalisé afin de lui conserver ses qualités et sa résistance.
Une fois le coulage effectué, il est également important de protéger l’ouvrage avec la mise en place d’une bâche durant quelques heures ou quelques jours, en fonction des conditions climatiques à venir.
Ces mesures représentent un surcoût sur chaque chantier, malgré tout moindre que pour toute reprise des ouvrages fragilisés.