Officiellement inaugurée en octobre 2011, la nouvelle toiture de l’église de Manspach a fait ses preuves depuis un an. Sa particularité : avoir échangé son ardoise contre 350 m² de tuiles photovoltaïques. Les premiers résultats de la production d’électricité sont sans équivoque, avec une production sur 6 mois proche de celle estimée sur un an.
Publié le 15 décembre 2011 par La Rédaction
Un rendement inattendu pour le toit photovoltaïque de l’église de Manspach
Le phénomène n’est pas nouveau, la tendance écologique est aujourd’hui dans quasiment tous les secteurs, d’autant plus quand le retour sur investissement apparaît intéressant à terme. C’est le cas pour le photovoltaïque. Présent sur les maisons (pour plus d’informations, consultez notre publication sur l’équipement en photovoltaïque) et, de plus en plus, sur les bâtiments industriels et agricoles, le toit photovoltaïque s’installe désormais sur les églises. Pour exemple, celle de Manspach, dans le Bas-Rhin.
Jusque-là en ardoises à double composition amiante-ciment, la municipalité a fait le choix, pour la rénovation de l’église, d’une couverture en tuiles photovoltaïques de la gamme Saint-Gobain Solar Sunstyle®. Ainsi, 462 tuiles solaires ont été installées sur les 350 m² de la toiture.
Réalisée pour une production moyenne estimée à 30 000 kWh, celle-ci a d’ores et déjà rempli ses objectifs. En effet, en seulement 6 mois d’exploitation, de janvier à juillet 2011, la toiture a produit 24 000 kWh.
Quand les églises se mettent au vert…
D’autres églises se sont aujourd’hui engagées dans une démarche semblable en choisissant la rénovation des toitures en photovoltaïque. Avant l’édifice de Manspach, la ville de Leutenheim, également dans le Bas-Rhin, avait également effectué cette même opération en 2009. Plus récemment et à moindre échelle, l’église de Maurens, dans le Gers, a entrepris une démarche semblable en installant une surface de 100 m² en photovoltaïque, sur la toiture.
Ces installations bénéficient de nombreuses aides et subventions, auxquelles s’ajoutent les versements d’EDF, fonction de la quantité d’électricité produite. Cela permet aux mairies de rentabiliser une grande partie des frais engagés tout en participant, à leur niveau, au geste environnemental. Une solution qui permettrait aussi de remplir sans difficulté les conditions du Grenelle de l’environnement au niveau national, si la plupart des églises s’équipaient ainsi.
Reste à connaître la durée de vie des panneaux photovoltaïques et tuiles et les travaux à envisager en fin d’exploitation.