L’individualisme trouve aujourd’hui ses limites avec le retour d’une idée qui a déjà fait son chemin, notamment dans les années 1970 : l’éco-habitat. Outre leur caractère spécifique concernant leur construction, ces logements s’appuient sur un état d’esprit bien spécifique chez ses résidents.
Publié le 18 juillet 2012 par La Rédaction
Un retour à l’idée de solidarité avec l’éco-habitat
Les projets sont nombreux, même si leur aboutissement reste moins fréquent. De nombreuses régions ont vu la création de ces ensembles particuliers. C’est notamment le cas à Fabrègues, près de Montpellier. Cette petite ville s’apprête à accueillir son premier éco-habitat.
La particularité est ici la mise en application d’une idée déjà ancienne, celle de l’habitat partagé. Concrètement, la construction de chaque logement occupe une emprise au sol de 150 m², tandis que les autres 150 m² de chaque lot sont remis à la copropriété , permettant de créer un espace commun de 900 m².
Le principe constructif de l’éco-habitat
Dans sa conception, au-delà de l’esprit de partage, ce type de construction propose des techniques qui lui sont propres. L’idée est bien souvent de parvenir à un tarif modéré, tout en bénéficiant d’un équipement performant. Pour aboutir à cette réduction des coûts, le projet de Fabrègues a notamment opté pour la réalisation de maisons mitoyennes avec une structure commune à tous les lots, tout en entrant dans le cadre de l’habitat écologique.
Ainsi, la dalle, les murs, la toiture et l’isolation sont conçus de la même façon, en employant des matériaux écologiques et naturels. C’est le cas avec les briques de bois. L’orientation a également été étudiée, avec la mise en place d’auvents permettant un ensoleillement maximal en hiver et une bonne protection en été.
Chaque propriétaire peut ensuite personnaliser son bien immobilier en fonction de son budget, notamment dans l’habit de la façade.
La mixité sociale au cœur de l’éco-habitat
Cette idée de construction s’appuie donc non seulement sur la mise en commun de sa mise en œuvre, mais aussi sur la recherche d’un lieu de vie bâti sur la solidarité et la convivialité. C’est d’ailleurs cette donnée humaine qui contribue au succès – ou échec – de ces habitats.
La mixité prend une place importante, permettant une cohabitation entre toutes les générations, les classes sociales et origines ethniques. L’occasion de vivre non plus à côté, mais avec les autres… un défi pour les architectes, mais aussi pour les futurs propriétaires.