À l’heure où la question écologique joue un rôle prépondérant dans le choix des matériaux, y compris dans le domaine de la construction, les sols souples sont désormais de retour dans l’habitat après avoir été montrés du doigt. Dans le même temps, ceux-ci ont évolué dans leurs composants en choisissant la voie du recyclage.
Publié le 31 décembre 2012 par La Rédaction
La conscience environnementale des sols souples
La mauvaise réputation des sols souples ces dernières années a eu pour effet un désintérêt progressif des particuliers et des professionnels envers ce matériau pourtant très prisé jusque-là. À ses atouts de rapidité de pose et de facilité d’entretien, est ainsi venu se greffer le constat de son faible pouvoir écologique.
Employant jusqu’alors des substances reconnues dangereuses pour la santé, les fabricants de ces revêtements de sol ont alors mené de nouvelles recherches pour les remplacer peu à peu. C’est notamment le cas des métaux lourds tels que le plomb .
Aujourd’hui, le sol PVC présente ainsi une fiche environnementale plus performante, en s’allouant également des qualités de recyclage.
Les performances du sol souple
Ces avancées lui permettent aujourd’hui de retrouver sa place dans l’habitat avec des performances qui demeurent très appréciées. Cela concerne notamment sa résistance. En effet, chaque sol PVC est conçu pour rester en place durant 10 ans grâce à une usure progressive.
La majorité des fabricants ont également opté pour le classement UPEC. Non obligatoire, celui-ci offre toutefois une bonne indication sur la qualité de chaque sol, de la même façon que pour un carrelage, avec une indication d’utilisation dans chaque pièce.
À nouveau présent dans les constructions, il conserve l’une de ses qualités de toujours : sa facilité de pose. À coller, ce sol PVC s’associe aujourd’hui aux plinthes assorties.et aux pas-de-porte. Cela donne des surfaces complètes, appréciées également pour leur coût souvent moindre que le parquet ou les revêtements de sols durs.