Fibre naturelle, le sisal est utilisé dans les immeubles en revêtement de sol ou mural. Apprécié pour ses qualités écologiques et thermiques, il présente toutefois certains inconvénients, notamment du fait de sa surface fragile.
Publié le 14 juillet 2014 par La Rédaction
Les qualités écologiques associées aux performances thermiques pour le sisal
Les matériaux les plus anciens reviennent progressivement au goût du jour, notamment ceux aux nuances écologiques. Parmi les fibres naturelles que l’on retrouve dans les constructions, le sisal refait son apparition, apprécié, entre autres, pour ses qualités esthétiques.
Réalisé à partir de la plante agave, il est 100 % naturel, sauf application d’un traitement antitaches. Le sisal est ainsi utilisé en revêtement de sol ou revêtement mural avec des propriétés identiques. Ce matériau offre d’excellentes performances tant thermiques que phoniques, permettant par exemple d’absorber les bruits de pas lors d’une pose en étage et d’isoler les murs de pierre.
Dans le même temps, cette fibre est un bon régulateur dans le bâti en absorbant l’humidité lorsque le taux d’hygrométrie est trop important, pour la restituer progressivement lorsque l’air s’assèche. Il est aussi antistatique, à l’inverse d’autres revêtements comme la moquette.
Le sisal, revêtement fragile
Apprécié pour son esthétisme et son toucher doux, le sisal nécessite toutefois un entretien plus conséquent que d’autres revêtements. Il est notamment sensible aux taches, imposant d’intervenir immédiatement pour pouvoir les enlever. Mieux vaut donc le choisir avec un traitement antitaches. Il est également sensible aux liquides : son fort pouvoir d’absorption peut le faire gondoler.
Un bon point : sa résistance à l’usure se révèle élevée.
Le sisal est le plus souvent proposé sur mesure. Il peut aussi venir recouvrir un escalier, en faisant un parfait objet de décoration dans l’habitat.