Le plancher chauffant rafraîchissant voit chaque année son nombre d’installations augmenter. Relié à une pompe à chaleur ou à une chaudière gaz à condensation, par exemple, il permet aussi d’éviter la mise en place d’autres équipements. Certaines précautions de pose sont toutefois à respecter pour limiter les sinistres.
Publié le 21 juin 2013 par La Rédaction
Une utilisation en toute saison
Les appareils tout-en-un sont de plus en plus prisés dans le bâtiment. C’est notamment le cas concernant les installations de chauffage. Le plancher réversible fait partie des nouveaux éléments qui trouvent fréquemment leur place dans les constructions de logements. Ainsi, aujourd’hui, 4 maisons neuves sur 10 sont équipées d’une solution de plancher chauffant rafraîchissant basse température.
Cet équipement, qui vient remplacer la mise en œuvre d’une climatisation, utilise le principe du plancher chauffant par circuit d’eau. En lieu et place de la circulation d’eau chaude, celle envoyée dans les tuyaux en été est à plus basse température, permettant d’obtenir le rafraîchissement de chaque pièce. L’installation est reliée à une pompe à chaleur ou à une chaudière. Le système est également adapté aux habitats en BBC.
Les inconvénients du plancher chauffant rafraîchissant
Même s’il est performant, ce plancher réversible nécessite toutefois de suivre certaines préconisations d’emploi. Sa première contrainte concerne les revêtements mis en place sur la chape. Le mieux adapté reste ainsi le carrelage. Le parquet impose, quant à lui, un choix de matériau et un système de pose particuliers pour supporter chaque température sans se déformer.
L’autre défaut majeur de ce type d’installation est, en outre, l’apparition possible de condensation. Celle-ci trouve son origine lorsque le refroidissement du sol est trop important. Son utilisation se doit donc d’être adaptée pour conserver un environnement sain, sans dégradation de l’habitat.