Le pare-vapeur fait partie des éléments de construction qui sont aujourd’hui préconisés lors de la réalisation d’habitats neufs. Son utilité réside dans sa participation à l’étanchéité à l’air.
Publié le 19 mars 2014 par La Rédaction
Une protection des matériaux d’isolation
S’il a toujours existé, le pare-vapeur a évolué au fil des ans et des réglementations thermiques. Connu sur les bâtiments anciens pour prendre la forme d’une feuille de papier kraft positionnée sur la couche intérieure des bandes isolantes, celui-ci est aujourd’hui indépendant du matériau d’isolation, réalisé en polyéthylène ou polypropylène.
Ce matériau vient donc protéger l’isolant thermique de l’humidité en le conservant au sec, prolongeant de ce fait ses performances. Ainsi, la vapeur d’eau piégée à l’intérieur de l’habitat est alors évacuée par la VMC, autre élément indispensable pour le respect, dans les constructions neuves, de la réglementation thermique.
Sa mise en œuvre peut être réalisée dans les combles par le couvreur, ou sur les parois verticales. La charge de sa pose revient alors, dans ce dernier cas, au plaquiste.
La préservation de l’étanchéité à l’air
L’autre intérêt de la mise en œuvre d’un pare-vapeur est de limiter les déperditions d’air, conformément à la nouvelle réglementation thermique. Ainsi, ce matériau vient renforcer la capacité isolante de la construction pour en assurer sa performance sur le long terme grâce à son action protectrice.
Sa pose est toutefois aujourd’hui uniquement obligatoire sur les logements en ossature bois, en conformité au DTU 31-2 qui impose une perméance à la vapeur d’eau supérieure à 18 mètres. Dans les autres types de constructions, sa mise en place reste encore non généralisée, à l’inverse de nombreux autres pays.