Les gratte-ciel ne cessent de s’élever sur tous les continents. Le dernier recensement fait état de 1 478 réalisations, avec une progression des constructions de 141 % par rapport à 2010. Ils sont notamment très présents en Asie, avec une forte concentration en Chine.
Publié le 30 janvier 2019 par La Rédaction
Des gratte-ciel en grand nombre
Les immeubles prennent de la hauteur. Ce constat est loin d’être récent. Il prend toutefois une dimension nouvelle avec des bâtis de plus de 200 m qui sont toujours plus nombreux. Le rapport annuel de l’association Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH) le confirme cette année encore, même si le rythme semble moins effréné.
Ainsi, selon les chiffres publiés, l’année 2018 a vu l’achèvement de 143 gratte-ciel à travers le monde, soit quatre de moins que l’année précédente. Cette stabilisation voire diminution des réalisations est toutefois peu significative. Par rapport à 2010, la progression a été de 141 % pour les bâtis de plus de 200 mètres. D’autre part, les constructions dans les années 2010 étaient en moyenne de seulement 25 par an.
À la conquête des très grandes hauteurs
Aujourd’hui, les défis ont évolué. Désormais, les projets visent toujours plus haut. Pour preuve, 2018 a enregistré un nouveau record en la matière avec la livraison de 18 gratte-ciel de plus de 300 mètres de haut. Sur les 19 villes ayant accueilli ces réalisations, 14 se trouvent en Asie. La plus élevée – la tour China Zun – culmine à 528 mètres.
Les créations se jouent des hauteurs pour de nouveaux records. Celui détenu par la tour Burj Khalifa à Dubaï, livrée en 2010 et haute de 828 mètres, devrait durer encore quelques années. En effet, seul un immeuble envisage de concurrencer cette réalisation : la Jeddah Tower en Arabie Saoudite, programmée pour atteindre les 1 000 mètres, avec une fin de construction en 2021.