La mise en œuvre de vitrages en façade trouve différentes utilisations. Le mur Trombe – du nom de son inventeur – en est une. Celui-ci permet de restituer le rayonnement solaire par circulation d’air, assurant la chauffe de la construction en mode passif.
Publié le 17 octobre 2013 par La Rédaction
La mise en œuvre d’un mur Trombe
Le mur Trombe comprend différents éléments. Ainsi, il associe un vitrage et un mur en retrait, séparés par une lame d’air. L’échange d’air entre celle-ci et la pièce intérieure se fait par des ouvertures disposées en pied et haut de mur. Elles doivent avoir une dimension représentant 3 % de la surface totale du mur.
L’air chauffé pénètre ainsi dans la pièce, tandis que l’air plus froid qui y est présent vient se recharger en chaleur le long de la paroi vitrée. Ce processus utilisé sur les constructions passives permet de réaliser des économies de chauffage en employant l’énergie solaire.
Efficace, le mur Trombe présente toutefois un inconvénient lors de l’absence de rayonnement. En effet, l’échange continuant à s’effectuer, le premier effet est un refroidissement de l’air intérieur. Pour y remédier, il est procédé, sur l’installation, à la mise en place d’une protection nocturne de type volet roulant. Il est aussi mis en place des clapets à ouverture et fermeture manuelles ou automatiques au niveau des espaces hauts et bas, permettant une régulation efficace.
Le mur Trombe, système choisi pour la construction d’un centre de formation
Cette solution constructive a notamment été récemment choisie dans le Pas-de-Calais pour la réalisation d’un centre de formation dédié à l’écoconstruction. Elle vient ainsi équiper les ateliers qui sont non chauffés.
Six murs Trombe ont été construits en briques de terre crue de 34 cm d’épaisseur, avec une dimension de 3×5 m pour chacun. Ils ont été positionnés à 16 cm du mur vitré. Cette réalisation intègre également des volets bois entre le mur et le vitrage afin de permettre le nettoyage de ce dernier.