Les villes se rénovent et pensent aussi de plus en plus souvent à leur mobilier urbain. Aujourd’hui, le classicisme laisse place à davantage d’originalité et d’homogénéité, devenant également une nouvelle source identitaire. C’est notamment ce qui ressort de la récente enquête menée par l’Unifa.
Publié le 28 septembre 2012 par La Rédaction
Le mobilier urbain en plein renouveau
Tandis que les communes connaissent depuis quelques années des évolutions importantes dans les constructions et opérations de rénovation, c’est toute l’idée de la cité qui a peu à peu été revue pour s’adapter aux nouvelles habitudes des habitants. L’un des premiers signes de ce nouvel aménagement des villes en est d’ailleurs l’évolution du mobilier urbain.
Celui-ci occupe désormais une place prépondérante, que ce soit au travers des abris bus, des équipements de propreté ou des éléments de repos. Les préoccupations à son égard sont d’ailleurs multiples, comme le montre la récente enquête menée par l’Union nationale des industries françaises de l’ameublement (Unifa).
Les nouvelles réflexions autour du mobilier urbain
Ainsi, quelle que soit la taille de la commune, une attention particulière est portée à l’utilisation de ces équipements afin de répondre aux nouvelles façons de vivre la ville. Cela passe notamment par une demande croissante de mobiliers dédiés aux moyens de transports doux. La signalétique a pour cela été revue et les parkings vélos se sont peu à peu multipliés.
Les communes sont également nombreuses à rechercher le bon accord entre la durabilité et le prix. De la même façon, la question environnementale est considérée dans beaucoup de villes, s’intéressant, entre autres, au recyclage des anciens équipements ou au choix d’éléments eux-mêmes issus du recyclage.
La question esthétique
Un autre point est mis en avant par les communes lors de leur commande de mobilier urbain : l’esthétisme. Ainsi, ces équipements sont devenus des sources identitaires rappelant les activités principales des cités et leurs origines. C’est le cas, par exemple, à Limoges où la céramique y est omniprésente, y compris sur les sièges et les bancs.
De plus en plus de villes établissent également des chartes de mobilier urbain. Se présentant comme un catalogue, elles permettent de garantir l’unité des mobiliers sur l’ensemble de la commune et lors de chaque remplacement. Ce procédé a notamment été mis en place à Bordeaux.
Le mobilier urbain, loin d’être gadget, est donc aujourd’hui devenu un élément important de toute commune, qui plus est apprécié de la population.