Les pompes à chaleur ne connaissent pas la crise. Si l’année 2020 a conduit à une légère baisse, le marché reste soutenu avec un bel avenir au regard des dernières données concernant la RE 2020.
Publié le 21 avril 2021 par La Rédaction
Des PAC de plus en plus choisies en rénovation
L’évolution des normes et l’amélioration des équipements modifient le schéma des installations de chauffage dans l’habitat. Vous rajoutez à ces données celle des aides de l’État et c’est tour à tour des secteurs entiers qui pleurent ou rient au fil des politiques. Ce qui a fait les beaux jours du photovoltaïque avant de voir la filière s’écrouler fait aujourd’hui le bonheur du marché des pompes à chaleur.
Selon la dernière étude menée par l’Association française des pompes à chaleur (Afpac) en 2021, la progression des PAC domestiques et destinées au petit tertiaire a été de 84 % entre 2018 et 2019, principalement poussées par les travaux de rénovation, notamment avec le changement des chaudières à fioul vieillissantes.
Des équipements mieux dimensionnés
Cette augmentation du nombre d’équipements fait apparaître une modification des achats. En effet, le plus gros du marché (53 %) correspond à des appareils d’une puissance de 10 à 20 kW, signifiant la baisse des surdimensionnements qui avaient tendance à être généralisés jusque-là. En 2020, ce segment a même enregistré une hausse des installations de 9 %. Les PAC de 6 à 10 kW sont également privilégiées. Le marché est toutefois en baisse, à la défaveur d’un effondrement de la construction neuve pour laquelle elles sont plus particulièrement destinées.
Dans l’ensemble, le marché de la PAC se porte donc bien, avec des motifs d’optimisme à la lecture de l’ébauche de la prochaine RE 2020. Associée aux aides actuellement proposées, l’évolution devrait se poursuivre, en espérant ne pas connaître un coup d’arrêt brutal au profit de nouvelles solutions qui auraient alors les faveurs de l’Administration.