Composé de résidences sociales, de résidences étudiantes ou encore de copropriétés privées, accueillant parfois des commerces et des services, le logement collectif permet de loger des populations multiples tout en optimisant les ressources et en limitant la surface du terrain utilisé pour le bâti.
Publié le 24 décembre 2024 par Christine Silvand
La notion de logement collectif renvoie souvent à celle des HLM. Pourtant, le logement collectif désigne bien d’autres types d’habitation.
Logement collectif : définition
Les logements collectifs regroupent dans un même bâtiment ou un ensemble de bâtiments plusieurs logements indépendants (appartements ou studios…) permettant de répondre à des besoins variés. Souvent composées d’immeubles de plusieurs étages, ces constructions sont particulièrement adaptées aux zones densément peuplées puisque leur emprise au sol est réduite. Le logement collectif peut toutefois également regrouper plusieurs bâtiments disposés en résidences horizontales.
Chaque logement composant l’immeuble est destiné à un foyer distinct et dispose d’espaces privés, tels que les chambres, une cuisine, une salle de bain, etc. À l’inverse, certains espaces – halls d’entrée, escaliers, parkings, ascenseurs, jardins – sont communs à tous les occupants et nécessitent une gestion commune. L’entretien et les coûts de ces espaces partagés sont généralement pris en charge par une copropriété, un syndic ou une entreprise de gestion immobilière.
Les logements collectifs permettent par ailleurs de mutualiser les ressources, comme le chauffage central, l’eau, ou encore l’électricité des parties communes.
L’ensemble de ces caractéristiques font donc du logement collectif une solution efficace pour répondre aux besoins croissants de logement, particulièrement en milieu urbain.
Outre les logements, l’habitat collectif peut être complété d’une offre de services supplémentaires tels que du gardiennage ou des espaces de loisirs.
Le logement collectif, adapté à la typologie des populations
Le logement collectif peut être de type privé ou social. Ils permettent de répondre à des besoins variés selon les profils des habitants et leurs ressources.
Le logement social est ainsi souvent financé par des fonds publics. Il est destiné aux foyers à revenus modestes.
En copropriété, les logements appartiennent à des propriétaires individuels.
Les logements collectifs peuvent également être destinés aux étudiants. Composés de petits logements, ils sont souvent situés à proximité des campus universitaires et disposent d’espaces d’études, d’une buanderie, etc. Les résidences seniors, pour leur part, offrent des logements adaptés aux aînés et conçus pour les personnes autonomes.
Les logements communautaires ou alternatifs, composés d’habitats partagés et inclus dans un écoquartier, mettent l’accent sur la vie en communauté, la durabilité et la mutualisation d’espaces tels que les jardins partagés.
Les résidences de coliving, récemment apparues, sont souvent destinées aux jeunes actifs. Elles combinent des espaces privés et des espaces partagés (salon, cuisine…). Ce type d’habitat est prévu pour favoriser les interactions sociales.
Enfin, des logements temporaires peuvent être proposés pour l’accueil des touristes ou des saisonniers, ou encore pour les personnes nécessitant un accompagnement social.
Différents acteurs interviennent de manière complémentaire dans les projets de logement collectif, en fonction des ressources, des compétences et des objectifs de chacun. Ces acteurs peuvent être une collectivité territoriale, qui intervient en particulier dans la construction de logements sociaux, un bailleur social (offices HLM, sociétés d’économie mixte), de promoteurs immobiliers, de coopératives d’habitation pour l’habitat participatif ou partagé, d’investisseurs privés, banques…
Les normes et obligations
Des normes et obligations s’imposent au logement collectif afin de garantir la sécurité des habitants, notamment la sécurité incendie ou les normes de construction. D’autres sont applicables, relatives à la salubrité et à l’hygiène, à l’accessibilité, au confort thermique et acoustique… Ces normes et visent à offrir un cadre de vie sûr, confortable et respectueux de l’environnement. Les autorités doivent veiller au respect de ces règles. Elles peuvent appliquer des sanctions en cas de non-conformité.